Autant dire que Wormachine ne déçoit pas et place la barre encore plus haut avec ce nouvel album. Douze titres (et un remix) de metal puissant, sans temps mort, avec d‘excellents titres comme "Last fly", "Green" ou "Another song" et suffisamment diversifiés pour permettre une écoute en boucle sans monotonie. Aux passages "calmes" de "Clair obscur" succéde par exemple la course enragée de "Bom to die". La signature Wormachine s'y reconnaît même si quelques évolutions se font jour. En premier lieu, quelques titres en français et surtout la production signée David Weber, l'homme derrière les Young Gods, entre autres.
"Le premier album tournait plus autour des machines. Celui-la revient plus aux instruments complète Laurent Khoudja. Je pense aussi qu’on a une cohésion musicale encore plus forte". Il indique en passant que le groupe s’adjuge l‘apport d‘un second guitariste en concert, "pour plus de puissance. Quand il faut que ça crache vraiment, avec deux guitares c'est mieux. D'un seul coup, il y a un mur du son qui arrive”. On ose imaginer...
En attendant les concerts, le disque procure sa dose d'adrénaline. "David Weber est quelqu'un de trés exigeant et I 'on ne ressort pas indemne d'un travail avec lui. ll s'est vraiment impliqué. On voulait une oreille fraîche et tout de suite, il a trouvé le truc. Il a aussi ajouté des petits détails, des nappes, des petits bruits auxquels on n'avait pas pensé. Sur "Another song”, il y a par exemple un sample granuleux : cela vient de lui. Et au moment du mix, il nous a scotchés. On a vraiment le son qu'on voulait".
Le groupe part pour une série de dates en France et a l'étranger. Pour le reste l‘avenir est flou. ”Quand je vois I'investissement qu'il faut pour faire un CD alors que ce support est en train de se casser la gueule, je ne suis pas certain qu'on en refera". Raison de plus pour profiter de celui-là.
S.P.
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