Brèves
“Jardins de cocagne”, la consommation solidaire
juin 2006
Il ne s’agit pas tout à fait de commerce équitable, puisque ce ne sont pas des producteurs du Sud. Mais la philosophie est semblable. Et le développement durable, c’est aussi ici que ça se joue. Les Jardins de cocagne sont nés en 1991 à Chalezeule, dans le Grand Besançon. L’idée de l’association, faire travailler des personnes en insertion et mettre en vente les produits de leurs récoltes, cultivés dans une démarche d’agriculture biologique. Favorisant emploi local et circuits courts, elle a également développé une réflexion sur les économies d’eau et créé un jardin pédagogique. Les consommateurs intéressés doivent s’abonner pour recevoir paniers de fruits et légumes. Et depuis 91, l’initiative a fait des émules dans toute la France. Aujourd’hui, 75 jardins font partie du Réseau Cocagne, réunis par une charte de qualité.
Réseau Cocagne, 2 Grande rue, 25220 Chalezeule,
0381212110).
Commerce équitable : définitions
juin 2006
Commerce équitable : commerce qui garantit aux producteurs des pays du Sud des prix qui leur permettent de vivre décemment et d’accéder au développement, car une partie des bénéfices sert à des projets sociaux ou environnementaux. Il passe par des principes de solidarité, de justesse des prix et des rémunérations des producteurs, de suppression des intermédiaires, de transparence (information totale sur les produits) et de dignité (respect des droits de l’homme).
Commerce éthique : commerce qui respecte les droits fondamentaux des travailleurs là où sont fabriqués les produits.
Développement durable : concept dont l’objectif est de répondre aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs. Il s’appuie sur une autre façon de produire et consommer et englobe des aspects environnementaux mais aussi sociaux et économiques. Car mieux développer s’inscrit dans le temps et dans l’espace : il s’agit aussi de changer une réalité qui réserve la propsérité à 20 % des habitants de la planète.
Transmission d’entreprise, où s’informer ?
avril 2006
- auprès des agences économiques des Conseils généraux qui fournissent conseils, accompagnement et aides financière. Dans le Doubs, la nouvelle agence Développement 25, qui instruit les prêts d’honneur du Département, veut se montrer très attentive aux candidats à la création et à la reprise. Un numéro Indigo (0825.00.12.25) est dédié aux créateurs de très petites entreprises. Le dispositif Odil (Outil d’aide au diagnostic d’implantation locale), mise en place avec l’Insee, est également à leur disposition. Contact Développement 25 : 03.81.65.10.20. En Haute-Saône, Action 70 joue un rôle semblable en étant siège de la coordination locale d’appui à la création et à la reprise d’entreprises. Contact, 03.84.77.14.20. Dans le Territoire de Belfort, contacter l’Adebt (03.84.21.29.82).
- dans les chambres consulaires : chambres de métiers, chambres de commerce et d’industrie, chambres d’agriculture (toutes les coordonnées sont disponibles dans le réseau information jeunesse et sur
jeunes-fc.com
- vers les
organismes spécialisés dans la création/transmission d’entreprise
- consulter également les banques et des relais professionnels comme certains notaires et avocats
- d’autres adresses plus spécifiques (organismes de garantie, clubs d’investisseurs, aides aux personnes handicapées, Centres d’information sur les droits des femmes,...) sont à consulter
- sites utiles :
artisan-comtois.com,
cra.asso.fr (association nationale pour la transmission d’entreprise)
Pile à combustible : 3 expériences en Franche-Comté
juillet 2005
Inventée au XIXe siècle, la pile à combustible connaît un développement récent en raison des progrès de la recherche et surtout de la prise de conscience d'une nécessaire orientation vers des énergies moins polluantes et limitées que celles qui règnent actuellement. Elle n'entre pas tout à fait dans la définition des énergies renouvelables car elle a besoin pour fonctionner de méthanol ou d'hydrogène, mais elle figure en bonne place des possibilités de source de production d'énergie décentralisée.
Encore objet d'expérimentations, la pile à combustible est porteuse d'avenir d'ici 20 à 50 ans. Trois expérimentations en conditions réelles ont démarré en 2004 en Franche-Comté sous l'égide d'EDF (département recherche et développement) et des Conseils généraux du Doubs et du Territoire de Belfort : deux chez des particuliers et une dans un bâtiment d'HLM à Giromagny.
EDF a par exemple installé dans l’écurie d’une ferme isolée du haut Doubs (Pierrefontaine-les-Varans), une pile à combustible «résidentielle». Elle fournira à la place d’un groupe électrogène les besoins en électricité en complément de panneaux photovoltaïques.
Hydraulique : des résultats et des résistances
juillet 2005
86 % de l’énergie renouvelable produite dans le monde provient de l’hydraulique. Plus encore que l'éolien, cette énergie se heurte à des oppositions fortes en France. Pas tant dans le grand hydraulique, puisque le parc ne sera plus développé, mais
dans la microhydraulique où il existe un vrai potentiel, notamment en Franche-Comté. La volonté de remettre en route des microcentrales abandonnées depuis plusieurs décennies se heurte à l'objection principal du risque de modification de l'environnement proche, faune et flore. Même si l'Ademe s'était dit prêt à financer les aménagements nécessaires au respect de l'environnement, les projets sont pour l'instant lettre morte. Notamment parce que la loi énergie se heurte à la loi sur l'eau.
Alimentation et obésité
janvier 2005
Elle est au premier chef en cause dans le développement actuel de l’obésité. Si chaque cas est particulier, il existe cependant des conseils valables pour tous : vigilance par rapport aux excès de sucre et de graisse, abolition du grignotage. Un rythme régulier de 3 repas par jour est conseillé en respectant une nourriture équilibrée avec légumes, fruits, laitages, viande, poisson ou oeifs. Les boissons sucrées à table sont déconseillées. Un petit déjeuner est nécessaire le matin car il conditionne toute la journée, notamment parce qu’en son absence, Faim et hypoglycémie – donc fatigue – vont survenir vers 11 h, de même qu’une tendance à manger plus gras et plus sucré au cours de la journée. Mais pour avoir envie de déjeuner le matin, il ne faut pas manger trop tard ni trop lourd la veille au soir. Le petit déjeuner idéal pour un jeune se compose d’un produit laitier, de céréales et d'un verre de jus d’orange. Avec ce petit déjeuner, pas besoin de goûter du matin, au contraire. Par contre à l’enfance et à l’adolescence, un goûter d’après-midi sur les mêmes bases que le petit déjeuner (produit laitier, céréale, fruit) est fortement conseillé.
Obésité : accusés
janvier 2005
63 % des Français estiment que la publicité est la principale responsable de l’obésité. L’industrie alimentaire (59 %), les parents (50 %), les personnes obèses elles-mêmes (32 %), l’école (15 %) sont sur le même banc d'accusés en compagnie du... gouvernement (23 %). Mais les Français n’accusent pas la télévision ni autres écrans (jeux vidéo, ordinateurs) devant lesquels un avachissement agréable a des effets simples : au-delà de 4 h par jour passées devant un écran, un enfant grossit. Quelle que soit son alimentation.
Surpoids, obésité
janvier 2005
Pour mesurer l’obésité, les médecins utilisent l’indice de masse corporelle qui se calcule en divisant le poids en kg d’un individu par sa taille en m au carré. Chez un adulte, la norme de cet indice se situe
entre 20 et 25.
De 25 à 30, il y a surpoids, de 30 à 35 obésité modérée, de 35 à 40 obésité sévère et de 40 à 45 obésité massive. Chez les enfants, on parle d’obésité de degré 1 ou de degré 2 mais l’indice "normal" varie en fonction de l’âge. Régulièrement calculé, cet indice permet de tracer la courbe de corpulence dont la pente détermine si l’enfant se dirige vers l’obésité. Cette courbe figure dans le carnet de santé.
Fil santé jeunes
avril 2004
Mis en place en 1995 pour répondre à toute question des jeunes en matière de santé, le numéro anonyme et gratuit 0800.235.236 a été complété d'un site Internet (
filsantejeunes.com). Deux missions : proposer aux jeunes écoute, information et orientation dans les domaines de la santé physique, psychologique et sociale et faire office d'observatoire national de leurs difficultés dans ces domaines. En 8 ans, ce dispositif national a montré son utilité. Les sollicitations ont été en augmentation constante, atteignant les 1000 appels traités parjour début 2003. La fréquentation du site suit la même évolution avec 550 visites/jour en 2003. Les appels concernent d'abord la sexualité et la contraception (40,5 %) puis les problèmes relationnels (26,5 %), les difficultés psychologiques (13,5 %), les questions à contenu somatique (15,4 %) et celles d'ordre so-cial (4,1 %). 96 % des coups de téléphone viennent de jeunes. 42 % sont collégiens, 31 % lycéens, 10 % étudiants et 9 % salariés. L'âge moyen est de 16 ans pour les filles et 17 ans et demi pour les garçons. Enfin, 3/4 des appels viennent de filles. Le service est accessible tous les jours de 8 h à minuit.
FJT
février 2004
Les foyers de jeunes travailleurs tels qu'on les connaît sont nés dans les années 50. Ils ont depuis été reconnus par les pouvoirs publics à travers quelques temps forts : définition du statut de FJT et reconnaissance de leur action socio-éducative par une circulaire de 1971 et la loi sociale de 1975 ; aide au renforcement des compétences professionnelles du réseau (dotation en postes Fonjep) ; modernisation et développement de l'insertion par l'habitat à travers un accord cadre de 1989.