Brèves
Année Diaconale
août 2007
Cette structure d'obédience protestante envoie à l'étranger des jeunes de 18 à 25 ans, pour 10 mois minimum, dans des missions au service des personnes défavorisées (enfants et adolescents, personnes âgées, malades ou handicapées), ou au service des enfants et des jeunes dans un établissement scolaire. Des postes existent dans plusieurs pays d'Europe et aux Etats-Unis. Pour partir en septembre, il faut s'inscrire avant le mois de janvier précédant. Aucun diplôme n'est requis. Infos complètes et procédures sur
visa-ad.org ou 0388354676.
Transfrontalier
juin 2007
Etre travailleur transfrontalier, c’est être à cheval sur deux pays, ce qui ne peut manquer de poser des questions de droit, de travail, de cotisations, de vie quotidienne. D’autant plus lorsqu’il s’agit de la Suisse, qui ne fait pas partie de l’Union européenne. Pour aider ceux qui se trouvent dans cette situation et répondre à leurs questions, le Groupement transfrontalier européen a vu le jour dès 1963. Comptant plus de 28 000 adhérents en 2006, il inclut une structure salariée comprenant entre autres 5 juristes spécialisés en droit international et 3 assistants sociaux. Parmi ses principaux services, un accueil par téléphone (33892701074) ou sur place dans les antennes de Seloncourt, Morteau, Pontarlier, les Rousses, St-Genis-Pouilly, Annemasse, Sciez, Evian ; des informations actualisées accessibles par le site
frontalier.org et une newsletter ; une assistance et une défense juridique.
Juraparc
juin 2007
Un parc animalier entre Vallorbe et le lac de Joux : halte sympathique qui permet de voir des ours, des loups et des bisons en semi-liberté dans un espace de 15000 m2. Le public les observe depuis une palissade en bois de 400 m à 3 m au-dessus des animaux. A côté du parc, un chalet restaurant propose des menus midi et soir. Juraparc est ouvert toute l'année. Infos, 0041.21.843.17.35 et
juraparc.ch
Vidéo et téléchargement
mai 2007
Le cas du cinéma ? Exactement le même que pour la musique si ce n'est que les sites légaux sont beaucoup moins nombreux, avec une offre beaucoup plus restreinte. Comme pour la musique, les internautes utilisent kaaza ou emule en P2P, totalement illégaux.
"Mais celui qui visionne un film américain sans payer avant même sa sortie en France se doute bien qu’iI est dans l'illégalité” cadre Nicols Brisset.
”On est en train d'atteindre les mêmes proportions que pour la musique" signale Frédéric Delacroix, délégué général de l'association de lutte contre la piraterie audiovisuelle.
”C'est relativement récent mais la vidéo est aujourd'hui ce qu'il y a de plus demandé sur le net". En retour la politique est la même : sensibiliser, sanctionner ceux qui mettent en ligne plutôt que ceux qui téléchargent.
"Nous n’avons pas de données pour faire une corrélation certaine mais l’on sent que cela commence à se faire sentir sur l'industrie de la vidéo. Son chiffre d’affaires est en baisse et le piratage n'est certainement pas neutre dans cette évolution”.
S‘ils sont moins nombreux que pour la musique, les sites légaux existent quand même : certains sont gratuits mais avec un catalogue d‘oeuvres totalement méconnues, de documents, de courts métrages. On peut citer
archive.org,
mouviz.com. D‘autres sont payants, par abonnement ou au film.
Téléchargement illégal
mai 2007
"Il faut faire de la pédagogie pense Rémi Bouton, responsable de promusicfrance.
Au moment où est apparu le peer-to-peer, les gens de la musique ont réagi de façon brutale, ont voulu des lois contre la mise à disposition. Le grand public, lui, ne comprend pas toujours cette attitude et développe cerlains préjugés, pensant notamment que les artistes sont tous très riches, que les intermédiaires prennent de l'argent indûment. Au-delà des actions légales, il est important de sensibiliser, d’expliquer ce qu’il y a derrière la musique, de dire que c'est un vrai métier”. Comme le rappelle la SCPP,
"ce qu’on utilise en écoutant de la musique, c'est quand même le travail de quelqu'un”.
Des labels pour consommer équitable
juin 2006
Les produits du commerce équitable sont aussi délivrés par la grande distribution. Pour le consommateur, le moyen de s’y retrouver est de se fier aux labels qui garantissent le respect des critères :
- le principal est délivré par FLO (Fairtrade labelling organizations), organisme créé en 1997. Les produits labellisés portent le logo Max Havelaar et la mention “garanti commerce équitable”.
- le label Bio équitable, reconnu par la direction de la consommation et de la répression des fraudes, ajoute des critères éthiques et sociaux aux principes du commerce équitable.
“Jardins de cocagne”, la consommation solidaire
juin 2006
Il ne s’agit pas tout à fait de commerce équitable, puisque ce ne sont pas des producteurs du Sud. Mais la philosophie est semblable. Et le développement durable, c’est aussi ici que ça se joue. Les Jardins de cocagne sont nés en 1991 à Chalezeule, dans le Grand Besançon. L’idée de l’association, faire travailler des personnes en insertion et mettre en vente les produits de leurs récoltes, cultivés dans une démarche d’agriculture biologique. Favorisant emploi local et circuits courts, elle a également développé une réflexion sur les économies d’eau et créé un jardin pédagogique. Les consommateurs intéressés doivent s’abonner pour recevoir paniers de fruits et légumes. Et depuis 91, l’initiative a fait des émules dans toute la France. Aujourd’hui, 75 jardins font partie du Réseau Cocagne, réunis par une charte de qualité.
Réseau Cocagne, 2 Grande rue, 25220 Chalezeule,
0381212110).
Commerce équitable : définitions
juin 2006
Commerce équitable : commerce qui garantit aux producteurs des pays du Sud des prix qui leur permettent de vivre décemment et d’accéder au développement, car une partie des bénéfices sert à des projets sociaux ou environnementaux. Il passe par des principes de solidarité, de justesse des prix et des rémunérations des producteurs, de suppression des intermédiaires, de transparence (information totale sur les produits) et de dignité (respect des droits de l’homme).
Commerce éthique : commerce qui respecte les droits fondamentaux des travailleurs là où sont fabriqués les produits.
Développement durable : concept dont l’objectif est de répondre aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs. Il s’appuie sur une autre façon de produire et consommer et englobe des aspects environnementaux mais aussi sociaux et économiques. Car mieux développer s’inscrit dans le temps et dans l’espace : il s’agit aussi de changer une réalité qui réserve la propsérité à 20 % des habitants de la planète.
Transmission d’entreprise, où s’informer ?
avril 2006
- auprès des agences économiques des Conseils généraux qui fournissent conseils, accompagnement et aides financière. Dans le Doubs, la nouvelle agence Développement 25, qui instruit les prêts d’honneur du Département, veut se montrer très attentive aux candidats à la création et à la reprise. Un numéro Indigo (0825.00.12.25) est dédié aux créateurs de très petites entreprises. Le dispositif Odil (Outil d’aide au diagnostic d’implantation locale), mise en place avec l’Insee, est également à leur disposition. Contact Développement 25 : 03.81.65.10.20. En Haute-Saône, Action 70 joue un rôle semblable en étant siège de la coordination locale d’appui à la création et à la reprise d’entreprises. Contact, 03.84.77.14.20. Dans le Territoire de Belfort, contacter l’Adebt (03.84.21.29.82).
- dans les chambres consulaires : chambres de métiers, chambres de commerce et d’industrie, chambres d’agriculture (toutes les coordonnées sont disponibles dans le réseau information jeunesse et sur
jeunes-fc.com
- vers les
organismes spécialisés dans la création/transmission d’entreprise
- consulter également les banques et des relais professionnels comme certains notaires et avocats
- d’autres adresses plus spécifiques (organismes de garantie, clubs d’investisseurs, aides aux personnes handicapées, Centres d’information sur les droits des femmes,...) sont à consulter
- sites utiles :
artisan-comtois.com,
cra.asso.fr (association nationale pour la transmission d’entreprise)
Pile à combustible : 3 expériences en Franche-Comté
juillet 2005
Inventée au XIXe siècle, la pile à combustible connaît un développement récent en raison des progrès de la recherche et surtout de la prise de conscience d'une nécessaire orientation vers des énergies moins polluantes et limitées que celles qui règnent actuellement. Elle n'entre pas tout à fait dans la définition des énergies renouvelables car elle a besoin pour fonctionner de méthanol ou d'hydrogène, mais elle figure en bonne place des possibilités de source de production d'énergie décentralisée.
Encore objet d'expérimentations, la pile à combustible est porteuse d'avenir d'ici 20 à 50 ans. Trois expérimentations en conditions réelles ont démarré en 2004 en Franche-Comté sous l'égide d'EDF (département recherche et développement) et des Conseils généraux du Doubs et du Territoire de Belfort : deux chez des particuliers et une dans un bâtiment d'HLM à Giromagny.
EDF a par exemple installé dans l’écurie d’une ferme isolée du haut Doubs (Pierrefontaine-les-Varans), une pile à combustible «résidentielle». Elle fournira à la place d’un groupe électrogène les besoins en électricité en complément de panneaux photovoltaïques.