Brèves
Centres de postcure
novembre 1994
Ces centres prennent en charge essentiellement la dépendance psychique, beaucoup plus difficile à vaincre que la dépendance physique. Ces structures d' accuéil de 3 types (foyers de postcure, familles d'accueil, cures ambulatoires) dont la démarche est souvent longue n'obéissent qu'à une règle : l'interdiction de tout usage de drogue. Il existe environ 650 centres en France et près de... 6000 en Italie. Il n'y a pas d'organisme de ce type en Franche-Comté.
Drogue : problème de communication ?
novembre 1994
Nombre de spécialistes considèrent la communication comme meilleur moyen de prévention.
«Parce que, souligne le Dr Curtet, praticien parisien, la toxicomanie n'est pas une maladie et ce n'est pas le produit qui provoque une pratique toxicomaniaque, c'est un état d'esprit». La prévention a besoin d'être effectuée tôt et l'Education nationale est bien souvent accusée de ne pas en faire assez. Pourtant des initiatives sont prises : clubs santé en 82, médiateurs en 83 , réalisation de brochures distribuées dans les lycées et collèges. En 90, ont été créés des comités d'environnement social (CES), pour réunir localement les partenaires concernés. En octobre dernier, c'était la semaine européenne de prévention des toxicomanies, avec de nombreuses manifestations dans les établissements scolaires. La communication est une prévention : les associations d'accueil de toxicomanes commencent toujours par le dialgoue.
Lycéens et toxicomanie
novembre 1994
D'après l'institut national de recherche pédagogique qui vient de terminer une étude sur la consommation de tabac, d'alcool et de drogues auprès de lycéens de Paris, Lille et Nice, il s'avère que leur consommation de drogues «dures» reste peu fréquente et celle de drogues «douces» est largement banalisée du point de vue du comportement et des opinions.
Distributeurs
novembre 1994
Le ministère délégué à la santé a annoncé en septembre dernier une campagne d'installation de distributeurs-échangeurs de seringues stériles pour les toxicomanes. Objectif : cent installations en service à la fin de 1995.
Toxicomanies et sida
novembre 1994
Le problème de la toxicomanie a pris une nouvelle dimension avec l'apparition du sida et la transmission par seringues interposées. 18,1% des toxicomanes sont atteints d'une infection liée au VIH. Ils représentent le 2e groupe de transmission du SIDA après les homosexuels (4078 cas au 31 mars 92). Il a provoqué entre autres la mise en place de programmes à base de méthadone, produit de substitution consommé sous forme liquide en présence d'un médecin et permettant de sortir de la dépendance en supprimant les signes de manque physique. De son côté, le conseil national de l'ordre des pharmaciens a mis en place des Stéribox destiné à prévenir la propagation de l'épidémie. Elles contiennent seringues, tampons alcoolisés, eau stérilisée, filtre, préservatif, messages de prévention.
Téléphone
novembre 1994
05.23.13.13 – ce numéro de téléphone gratuit et national mis en place par la DGLDT (Délégation générale à la lutte contre la drogue et la toxico-manie) met à la disposition de tous écoute, informations et orientations en matière de drogues et de toxicomanies. Ce service entièrement anonyme fonctionne tous les jours 24h/24.
Visites
juillet 1994
Classiques, mais toujours à voir, la cité lacustre à Chalain, la saline royale d'Arc-et-Senans, la chapelle de Ronchamp, la citadelle et l'horloge astronomique de Besançon, le château de Joux ou encore le musée Courbet à Ornans ont fait la réputation de la région. Combien d'églises à visiter dans la région ? Combien de châteaux ? De musées ? Respectivement 15, 22 et 70. Et 6 abbayes, 4 sites archéologiques, quelques monuments et forts...
Roulottes
juillet 1994
Le centre tou-ristique de Fontenois-la-Ville (Haute-Saône) loue des roulottes attelées, équipées pour un hébergement de quatre per-sonnes. Et propose des circuits de 2 à 7 jours et des étapes avec sanitaires et repas. De 1 500 F les 2 jours à 4 600 F la semaine.
Une tradition artisanale et industrielle
juillet 1994
Parler d'environnement, en Franche-Comté, c'est aussi tenir compte de la pluie. Les journées sans soleil, visiter un musée est souvent bienvenu. Dans la région, ils sont largement tournés vers le patrimoine artisanal ou technologique. Depuis 1992, le passeport inter-musées permet des réductions sur certains sites. Proposé lors de la première visite, il donne également des entrées gratuites pour les 5es, 10es et 14es entrées. Saline royale, musée Peugeot, forges de Syam, musée de la vigne et du vin... seize musées sont concernés par ce passeport.
La plupart d'entre eux appartient à la fédération des écomusées et des musées de société, qui cherche à promouvoir "un secteur patrimonial peu valorisé en France", mais bien illustré dans la région. Au musée de la Citadelle, à Besançon, sont d'ailleurs exposées jusqu'au 26 septembre, les photographies de trois artistes.
Clientèle familiale
juillet 1994
Selon le Comité régional du tourisme de Franche-Comté, la clientèle se rendant dans la région en été est majoritairement française (75 %). Elle est plutôt familiale, issue des petites et moyennes agglomérations et masculine. Par rapport aux autres régions françaises, on note une plus gran-de part d'arrivées de l'Est de la France et de Rhône-Alpes pour les séjours courts.
En ce qui concerne les séjours longs, les provenances du Nord-Pas-de-Calais et du Nord Est sont plus fréquentes qu'ailleurs. En matière de tourisme d'été, la Franche-Comté détient environ 1,3 % de part du marché français, un chiffre qui reste stable depuis 1991. Par rapport à la moyenne des destinations des Français, l'hôtellerie est en retrait dans la région. En revanche, les Gîtes de France et l'hébergement familial sont plus utilisés.