A 25 ans, Adrien est ouvrier agricole. Il apprécie. « C’est un travail varié en fonction des jours et des saisons ». Et des fermes : le jeune homme formé à la MFR de Vercel (bac pro conduite et gestion des entreprises agricoles) travaille dans 3 lieux différents vers Villers-le-Lac. Il est salarié par le Groupement d’employeur ressource emploi rural.
Depuis 5 ans, il intervient dans l’exploitation laitière de Catherine Faivre Pierret. « C’est un bon système, tout le monde s’y retrouve dit cette dernière. Pour Adrien, ça fait un plein temps de 35 h. Pour nous c’est un partage de charges. Et on n’a pas à se préoccuper de l’aspect administratif ». Le jeune homme donne toute satisfaction. « On lui fait entière confiance ».
Catherine Faivre Pierret s’est installée en 2009 en venant de la restauration. Elle pense que l’agriculture peut être un beau métier si l’on valorise les produits et si l’on sait s’adapter. « L’aborder par l’apprentissage, c’est bien : ça fait de l’expérience et un niveau scolaire. Et il faut un niveau, bac pro minimum. Un BTS, c’est encore mieux. Avec une formation, on sent tout de suite qu’il y a quelque chose en plus. Même dans l’agriculture, on touche à l’ordinateur. Je pense aussi qu’il faut encourager les jeunes à l’ouverture, à passer un peu de temps à l’étranger. Avec Erasmus, c’est possible pour les apprentis ». Les débouchés existent peut-être plus que l’on ne croit : « encore une fois, si l’on se forme, il y a du boulot comme contrôleur, fromager, inséminateur… ». Dans certaines zones, il y a même un manque de salariés agricoles. Qualités requises : « polyvalence, propreté, minutie, aimer les bêtes ». Catherine Faivre Pierret reconnaît que c’est physique et que les odeurs peuvent gêner certains, mais ce sont à peu près les seules difficultés qu’elle décrit.
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