Tout le monde sait que des espèces vivantes sont menacées de disparition. Mais certainement moins nombreuses sont les personnes qui connaissent l’ampleur du phénomène. Or il est très important. Il concerne 40 % des amphibiens, 25 % des mammifères et 13 % des oiseaux selon Margaux Pizzo, responsable du parc zoologique du muséum à la Citadelle de Besançon. «Certains parlent même de début de 6e extinction massive» (la dernière, celle des dinosaures, a eu lieu il y a environ 60 millions d’années).
On se rend compte qu'il n’y a pas que le panda qui est concerné. L'aigle royal, l'ours ou encore l’éléphant sont menacés. Certains, comme l'abeille sont très importants pour l'équilibre naturel de la planète. A qui la faute ? «L’homme, principalement» dit sans hésiter Margaux Pizzo. Que ce soit directement, par des activités comme le braconnage ou la chasse et la pêche intensives ou indirectement par la pollution ou la déforestation. On évoque le chat, lui aussi responsable de l’extinction de plusieurs dizaines d’espèces. «Mais le responsable de la prolifération des chats, c’est encore l’homme !» précise Margaux Pizzo. Comment faire pour lutter contre la réduction de la biodiversité ? Informer, protéger comme le font des associations comme le WWF. Ou comme les zoos. Ainsi celui de la Citadelle participe à des programmes de conservation et de reproduction d’espèces menacées tout en sensibilisant le nombreux public qui franchit ses portes.
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