Le tour de France Agir ensemble est passé le mois dernier à Montbéliard et Belfort. Pendant une semaine, des stands et des ateliers pour sensibiliser les étudiants aux écogestes : comment mieux gérer son logement, ses déchets, son alimentation, ses déplacements, etc pour contribuer à lutter contre le réchauffement planétaire.
En ont-ils besoin ? A l’UTBM à Sévenans, Sarah-Claudia, 23 ans, en BTS économie sociale et solidaire, présentait le tour aux futurs ingénieurs. Elle-même se dit sensible à la thématique, d’abord «pour le respect de la nature». Lui en parle-t-on en cours ? «Oui, notamment parce que dans la profession de conseiller en économie sociale et familiale, nous aurons à notre tour à sensibiliser les familles à l’énergie, à l’écologie, au tri des déchets. En plus du développement durable, cela peut les aider dans la gestion de leur budget».
Pour le moment, elle représente le 9e tour de France Agir ensemble. Avec elle, un jeu de plateau sur lequel on évolue en répondant à des questions sur le développement durable. Les étudiants n’ont pas l’air très intéressés. Finalement 4 d’entre eux tentent une partie.
Ils se montrent assez judicieux dans leurs réponses. Ils ont même tendance à noircir le tableau. «Quel est le temps de décomposition d’un mégot de cigarette ?». Réponse : 2 ans. «J’aurais dit beaucoup plus» s’étonne Martin. Ils disent avoir été peu sensibilisés au lycée. Aujourd'hui, ils le sont par intérêt personnel et parce qu’on en parle beaucoup mais «il faudrait montrer des actions concrètes». Point positif, ils pensent faire artie d’une génération avertie : «on est beaucoup plus confronté aux défis de l’environnement que nos parents et nos grands-parents. Il y a une prise de conscience que nos enfants vont grandir sur une poubelle.... ça craint».
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