On apprécie beaucoup leur compagnie et leur festival de sauts et de coups de langues quand on rentre chez soi, mais à l’heure de préparer nos vacances et escapades, ils exigent autant d’organisation que des enfants. L’association Dog sitting est née pour aider ceux qui n’ont personne à qui laisser leurs animaux pendant leur absence - soit une partie de la journée, soit quelques jours - et ceux qui veulent tirer profit de leur passion pour les animaux. Bien que “dogsitting” signifie “garde de chiens”, le service concerne aussi les autres animaux domestiques (chats, oiseaux, rongeurs…). La fondatrice du site, Claire Franco, vivait avec deux chiens de grande taille et son activité professionnelle lui rendait la vie difficile car le temps lui manquait pour prendre soin d’eux. En pensant aux Etats-Unis, où des professionnels de la garde d’animaux existent depuis des années, Claire Franco a adapté l’idée : dans le cadre de Dog sitting, aucun professionnel n’intervient. Les particuliers ne se limitent pas à faire des promenades, mais prennent l’animal complètement en charge pendant l’absence de leur maître. Ils les nourrissent, les cajolent, jouent avec eux… ils agissent de la même façon qu’avec leur propre animal. L’objectif du site est d’organiser des services mettant en relation les particuliers qui cherchent à garder ou faire garder des animaux. La priorité est donnée à l’échange de service, mais lorsque cela ne peut pas être mis en place (par exemple si les animaux ne peuvent pas cohabiter), les utilisateurs peuvent discuter d’un montant de dédommagement pour cette garde. D’après un utilisateur habitant en Haute-Saône, il est préférable de fixer un tarif, même s’il est bas : “pour l’avoir pratiqué de façon gratuite, en proposant aux maîtres de donner ce qu’ils veulent, j’ai pu constater que certains étaient plutôt gênés”. Est-ce qu’on peut gagner beaucoup d’argent grâce à cette activité ? “Mes tarifs sont largement moindre que les pensions. Je demande 5 euros par jour et je pense être dans le cas de beaucoup de “dogsitters” faisant ça plutôt par passion cynophile”.
Pour s’inscrire sur le site, le visiteur choisit entre trois types de missions : devenir famille d’accueil et recevoir l’animal chez lui, se rendre au domicile du propriétaire de l’animal ou rendre des visites ponctuelles à l’animal pour le nourrir, le promener… Dans tous les cas, l’association donne quelques conseils basiques : rencontrer l’animal et ses maîtres avant la garde, signer un protocole d’accord (disponible sur le site moyennant 1,68 euros) et suivre la fourchette de dédommagements proposée, même si l’association ne bénéficie d’aucune commission dans la transaction.
Júlia Bestard
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