septembre 2014
Apprenti, le choix payant
Pourquoi se lancer dans l’apprentissage ? Revue des atouts.
Photo Laurent Cheviet
Les multiples campagnes en faveur de l’apprentissage répètent à l’envi que ce mode d’études peut être choisi avant d’être subi par défaut. Tous les niveaux de diplômes sont accessibles par ce biais, les élèves sont mis en conditions professionnelles, les cours privilégient le concret au théorique et la rémunération associée permet une plus grande autonomie. Certains métiers sont particulièrement adaptés à ce mode d’apprentissage par alternance, car on apprend dans l’entreprise, en exerçant.
Malgré tout, le domaine peine à recruter, alors que dans certains secteurs comme ceux de l’industrie, il assure des débouchés quasi certains. D’après la direction régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi, «les effectifs d’apprentis en région sont en baisse très nette». Le ministère a lancé une nouvelle campagne d’apprentissage dans le but d’atteindre 500 000 apprentis en France en 2017. Accompagnée d’une hausse des financements, d’une mission confiée aux CFA d’accompagner les jeunes pour prévenir les ruptures de contrat, d’une incitation des branches professionnelles à négocier sur la formation des maîtres d’apprentissage et de la possibilité de conclure un CDD comportant une période d’apprentissage, elle rappelle que «plus la formation est adaptée au métier préparé, meilleur est le taux d’insertion dans l’emploi».
Elle en conclut rapidement «que les jeunes ayant suivi une formation en alternance sont moins affectés que les autres par le chômage», même si tout dépend des niveaux et des spécialités. Car si 69 % des apprentis trouvent un emploi durable à l’issue de leur formation, ce n’est pas le cas pour 31 %...
L’apprentissage est cependant très adapté à certains élèves et certains métiers et si le contact entre l’entreprise et le jeune est bon, ce dernier, étant connu de l'employeur, a toutes chances d’être gardé à la fin de sa période d’apprentissage. Alors, plutôt que d'en retenir l'image négative, il vaut mieux parfois se pencher sur ses atouts.
Malgré tout, le domaine peine à recruter, alors que dans certains secteurs comme ceux de l’industrie, il assure des débouchés quasi certains. D’après la direction régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi, «les effectifs d’apprentis en région sont en baisse très nette». Le ministère a lancé une nouvelle campagne d’apprentissage dans le but d’atteindre 500 000 apprentis en France en 2017. Accompagnée d’une hausse des financements, d’une mission confiée aux CFA d’accompagner les jeunes pour prévenir les ruptures de contrat, d’une incitation des branches professionnelles à négocier sur la formation des maîtres d’apprentissage et de la possibilité de conclure un CDD comportant une période d’apprentissage, elle rappelle que «plus la formation est adaptée au métier préparé, meilleur est le taux d’insertion dans l’emploi».
Elle en conclut rapidement «que les jeunes ayant suivi une formation en alternance sont moins affectés que les autres par le chômage», même si tout dépend des niveaux et des spécialités. Car si 69 % des apprentis trouvent un emploi durable à l’issue de leur formation, ce n’est pas le cas pour 31 %...
L’apprentissage est cependant très adapté à certains élèves et certains métiers et si le contact entre l’entreprise et le jeune est bon, ce dernier, étant connu de l'employeur, a toutes chances d’être gardé à la fin de sa période d’apprentissage. Alors, plutôt que d'en retenir l'image négative, il vaut mieux parfois se pencher sur ses atouts.
Plus d'infostravail-emploi.gouv.fr
alternance.emploi.gouv.fr
Principales caractéristiques de l’apprentissageUn apprenti alterne enseignements en centre de formation d’apprentis (le temps de formation dans un CFA est d’au moins 400 heures par an) et travail et apprentissage en entreprise. Au CFA, l’apprenti garde son statut de salarié et la période au CFA est donc rémunérée comme temps de travail. L’apprenti bénéficie d’une rémunération variant en fonction de son âge et du niveau : actuellement, elle s’échelonne entre 361 et 1127 euros mensuels. Le salaire de l’apprenti n’est pas imposable, dans la limite du Smic, y compris en cas de rattachement au foyer fiscal des parents.
Comment trouver une entreprise ?Plusieurs organismes sont là pour aider les jeunes à trouver une entreprise d’apprentissage, vire à leur fournir des offres : les Centres de formation pour apprentis, les missions locales et espaces jeunes, les chambres consulaires (c’est-à-dire chambre de commerce et d’industrie, chambre des métiers et de l’artisanat, chambre d’agriculture), Pôle emploi. Il est même conseillé, pour montrer sa motivation, de démarcher soi-même les entreprises en posant des candidatures spontanées.
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