Elle travaille en tant que volontaire dans une structure qui est l'équivalent d'une école maternelle française, mais qui a la spécificité d'accueillir 3 enfants trisomiques par classe. Son rôle est de s'occuper particulièrement des enfants trisomiques et de leur permettre de s'intégrer au sein du groupe. Cela n'est pas toujours facile pour elle, surtout à cause de la barrière de la langue. Cependant, la maîtresse, qui est aussi son tuteur, l'aide beaucoup et lui permet de se sentir à l'aise.
En ce qui concerne la vie quotidienne en Russie, pour pouvoir s'en sortir, il est essentiel de connaître quelques mots russes. Par exemple, il faut connaître le fonctionnement des «marshroutka», qui sont les véhicules de transports en commun les plus utilisés ici : il n'y a pas de bouton pour demander l’arrêt, donc il faut directement s'adresser au chauffeur et lui dire «ostanovite pozhaluysta» pour descendre.
L'une des raisons pour laquelle cette jeune fille de Saint-Claude a choisi la Russie est liée au fait qu’elle aime voyager et découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux pays et de nouvelles personnes. Mais cette expérience est aussi l'occasion d'apprendre une nouvelle langue qui devient de plus en plus importante sur le marché de l'emploi. En plus de découvrir de nouvelles cultures et la langue russe, elle s’améliore en anglais puisqu’elle est en contact avec d'autres volontaires qui viennent d'Allemagne et de Pologne mais aussi des Etats-Unis et d'Angleterre. Enfin, elle acquiert de nouvelles compétences dans le domaine de l’enfance et des structures d'accueil d'enfants. Ce projet en Russie est donc une expérience très enrichissante pour elle. Le Point information jeunesse de Saint-Claude, structure d’envoi en SVE accréditée par l’Union européenne, l’a aidé pour monter son projet.
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.