mars 2025
En immersion à l'université
Du 3 au 7 mars, l’Université Marie et Louis Pasteur (ex Université de Franche-Comté) organisait son opération « 24 heures dans le sup’ ». L’occasion pour des lycéens de s’immerger dans le quotidien d’étudiants.
Ce mardi matin, une vingtaine de lycéens ont rejoint les bancs de la fac, au cœur du campus de la Bouloie, pour un cours de droit. « Nous proposons des immersions aux lycéens deux fois par an, durant les vacances de la Toussaint et celles d’hiver », détaille Nadine Pallicer, chargée de liaison lycée-université au sein du service Orientation Stage Emploi (OSE), à l’Université Marie et Louis Pasteur. « Ils peuvent ainsi assister à de vrais cours et se projeter dans un quotidien d’étudiants », salue-t-elle. C’est pour ces raisons que sont venues Anna et Clémence, toutes deux en 1re : « Je voulais me faire une idée de ce qu’est le droit, car je ne suis pas encore sûre de vouloir faire ça », explique la première. À côté, Clémence est déjà certaine de son choix, « mais je cherche quelle université choisir », précise-t-elle.
« L’université demande une certaine autonomie, mais vous serez encadrés », prévient en préambule de la visite du campus Christophe Lang, directeur de l’UFR sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG). « Le but de ces visites est de leur faire réaliser ce qu’est réellement l’université, qu’ils connaissent mal, justifie le directeur, afin d’éviter qu’au bout de deux semaines, ils se disent "ce n’est pas pour moi". » Avant de conduire les lycéens à l’amphithéâtre, il leur présente quelques lieux phares du site – bibliothèque universitaire, cafétéria – tout en leur donnant quelques informations sur le déroulé des études de droit.
Les cours en amphi, « c’est impressionnant »
Pendant une heure et demi, les lycéens se trouvent ensuite plongés, au milieu des étudiants, dans un cours de droit constitutionnel, au rythme des cliquetis sur les claviers et de la voix du professeur. « C’est impressionnant ! Il y a beaucoup de monde, et ils tapent vite pour prendre des notes, réagit, en sortant, Capucine, élève de terminale. C’est très différent du lycée. » Parmi ses choix sur Parcoursup, la plate-forme d’orientation postbac, cette élève du lycée Belin, à Vesoul, a sélectionné une licence de droit à Besançon. « Je voulais donc voir à quoi ça ressemblait. » Margaux, elle, est encore en 1re : « J’hésite entre des études de droit et de tourisme, donc l’une de mes professeures m’a conseillée de venir en immersion, afin de m’aider dans mes choix de spécialités pour la terminale. Mais ça me rassure, après ce cours, d’avoir encore un an au lycée ! » sourit-elle.
« En droit, c’est parlant de les faire venir en amphi, note Nadine Pallicer, car c’est comme ça que se déroulent une bonne partie des cours. En revanche, en BUT de physique-chimie par exemple, les immersions sont réservées à des groupes de 5 ou 6 étudiants, afin de leur faire faire des manipulations. » Ouvertes aux élèves de la seconde à la terminale, lycéens de l’académie de Besançon ou non, ces immersions sont ainsi organisées dans toutes les composantes de l’université, et dans ses différentes antennes – Besançon, Vesoul, Belfort, Dole, Montbéliard et Lons-le-Saunier. Les « 24 heures dans le sup’ » sont aussi un rendez-vous pour des échanges avec des étudiants ambassadeurs, des visites plus complètes des campus, ou encore la rencontre avec des professeurs. Chaque année, environ 800 lycéens en profitent. Pour s’y inscrire, rendez-vous sur le site OSE de l’université !
Camille Jourdan
« L’université demande une certaine autonomie, mais vous serez encadrés », prévient en préambule de la visite du campus Christophe Lang, directeur de l’UFR sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG). « Le but de ces visites est de leur faire réaliser ce qu’est réellement l’université, qu’ils connaissent mal, justifie le directeur, afin d’éviter qu’au bout de deux semaines, ils se disent "ce n’est pas pour moi". » Avant de conduire les lycéens à l’amphithéâtre, il leur présente quelques lieux phares du site – bibliothèque universitaire, cafétéria – tout en leur donnant quelques informations sur le déroulé des études de droit.
Les cours en amphi, « c’est impressionnant »
Pendant une heure et demi, les lycéens se trouvent ensuite plongés, au milieu des étudiants, dans un cours de droit constitutionnel, au rythme des cliquetis sur les claviers et de la voix du professeur. « C’est impressionnant ! Il y a beaucoup de monde, et ils tapent vite pour prendre des notes, réagit, en sortant, Capucine, élève de terminale. C’est très différent du lycée. » Parmi ses choix sur Parcoursup, la plate-forme d’orientation postbac, cette élève du lycée Belin, à Vesoul, a sélectionné une licence de droit à Besançon. « Je voulais donc voir à quoi ça ressemblait. » Margaux, elle, est encore en 1re : « J’hésite entre des études de droit et de tourisme, donc l’une de mes professeures m’a conseillée de venir en immersion, afin de m’aider dans mes choix de spécialités pour la terminale. Mais ça me rassure, après ce cours, d’avoir encore un an au lycée ! » sourit-elle.
« En droit, c’est parlant de les faire venir en amphi, note Nadine Pallicer, car c’est comme ça que se déroulent une bonne partie des cours. En revanche, en BUT de physique-chimie par exemple, les immersions sont réservées à des groupes de 5 ou 6 étudiants, afin de leur faire faire des manipulations. » Ouvertes aux élèves de la seconde à la terminale, lycéens de l’académie de Besançon ou non, ces immersions sont ainsi organisées dans toutes les composantes de l’université, et dans ses différentes antennes – Besançon, Vesoul, Belfort, Dole, Montbéliard et Lons-le-Saunier. Les « 24 heures dans le sup’ » sont aussi un rendez-vous pour des échanges avec des étudiants ambassadeurs, des visites plus complètes des campus, ou encore la rencontre avec des professeurs. Chaque année, environ 800 lycéens en profitent. Pour s’y inscrire, rendez-vous sur le site OSE de l’université !
Camille Jourdan
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