1 - Politique à l’italienne. Après le pari raté du souverainiste d’extrême droite Matteo Salvini qui a fait éclater une alliance avec le M5S de Beppe Grillo, les militants de ce dernier ont voté pour un accord avec le Parti démocrate (gauche) en vue d’une coalition gouvernementale qui serait dirigée par Giuseppe Conte (centre) tandis que Salvini annonce qu’il va reconquérir l’Italie ville par ville.
2 - Vulgum pecus. Polémique dans les stades de foot de ligue 1, la fédération ayant demandé aux arbitres d’arrêter les matches pour toute banderole et chant racistes ou homophobes. Les supporters ultras, vexés, tenant à leur vulgarité et estimant que dire « arbitre enc… ! » n’est pas homophobe multiplient l'humour facile et les banderoles limite (« les supporters sont fatigays », « A Nice, on aime aussi la pédale »). Noël Le Graët, président de la ligue de foot, défend d'abord démagogiquement les supporters (« c’est la tradition »), mais est rappelée à l’ordre par Roxane Maracineanu, la ministre des Sports. Un seul joueur de foot ose prendre part au débat et dire qu’il faut arrêter tout propos pouvant rappeler l’homophobie : Antoine Griezmann. Finalement Roxane Maracineanu et Noël Le Graët publient un texte commun pour faire «confiance au discernement des arbitres et des commissions de discipline» de la Ligue et de la Fédération en «invitant les associations de supporters et les clubs à s'unir pour construire ensemble une démarche pédagogique impliquant tous les acteurs, et lutter solidairement contre toutes les formes de discrimination en faveur du respect et du vivre ensemble (sic)».
3 - Air du temps. Le fabricant britannique de cigarettes British americanc tobacco (BAT) annonce la suppression de 2 300 emplois dans le monde afin de s'adapter au changement d'habitudes de consommation et à l'essor des cigarettes électroniques.
4 - Piano. Edouard Philippe annonce vouloir y aller doucement sur la réforme des retraites, en prenant le temps d’expliquer pas à pas, de donner la priorité à la concertation qui peut durer : Gérard Darmanin ministre des Comptes publics évoque une durée d’un an.
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