«Ce n'Ă©tait pas une vocation de base de devenir chargĂ©e de mission en gĂ©rontologie. Les chemins m'ont menĂ©e sur cette voie et j'en suis très sasatisfaite/em>. HĂ©loĂŻse a 25 ans et vient de Belfort. Après son master de sociologie vieillissement et sociĂ©tĂ©, elle a dĂ©crochĂ© un poste de chargĂ©e de mission au PĂ´le de gĂ©rontologie et d'innovation Bourgogne-Franche-ComtĂ© (1). Aujourd’hui, elle travaille pour le RĂ©seau francophone des villes amies des aĂ®nĂ©s, Ă Dijon.Â
Parcours
Lors de ma 3e année de licence de psychologie à Besançon, j'ai réalisé un stage aux côtés d'une psychologue intervenant dans une association d'aide à domicile. Cet univers m'a plu et je me suis dit «si psycho ça ne marche pas, j'essaierai dans cette branche». J'ai continué avec un master en sociologie, spécialité vieillissement et société pendant lequel j'ai effectué un stage au PGI. Ma mission principale consistait à organiser un défilé de mode, avec et pour les personnes âgées, en travaillant sur l'estime de soi. Au final, ça a évolué vers la construction d'une représentation théâtrale et artistique.
Les débouchés du master
Des métiers en lien avec l'étude des problématiques des personnes âgées, d'un point de vue économique et social, pour permettre d'adapter la société au vieillissement. Par exemple : sociologue, chargé d'études pour des collectivités, chargé de diagnostics pour l'agence régionale de santé...
Premier poste
Après mon stage, le PGI m'a proposé un CDD. Les missions étaient très variées donc c'était très intéressant : répondre à des appels à projets, organiser des événements, en faire la promotion, travailler avec des partenaires. J'ai participé entre autres à un cycle de conférences sur la dépression des personnes âgées dans lequel on faisait venir la compagnie "Les 3 sœurs" qui propose du théâtre participatif. Le principe : les acteurs jouent leurs scènes et à la fin, ils questionnent le public pour construire des fins possibles. On a aussi fait intervenir un médecin gériatre, une sociologue et les associations locales.
Bilan de cette expérience
C'est beaucoup de travail et parfois tu n'as pas le monde espéré. Mais quand tu vois les gens et ce que ça leur apporte tu en ressors satisfaite, tu sais pourquoi tu fais des choses. Aujourd'hui je suis plus sensible à la thématique et au public des personnes âgées, même si je l’étais forcément à la base. Mais aussi au public des aidants car on en parle très peu. Ils sont 8 millions à se consacrer à un proche, parfois à plein temps. Ça permet de voir que de nombreuses choses sont faites. Si des jeunes veulent se diriger dans cette voie je pense qu'il y aura des postes dans les collectivités qui se sensibilisent peu à peu à cette problématique. Ce ne sont pas des métiers auxquels on pense spontanément car ils ne sont pas visibles et pourtant ils sont très enrichissants.
Nouveau poste
Je commence comme chargée de développement au Réseau francophone des villes amies des aînés. Une association affiliée à l'Organisation mondiale de la santé, dont l'antenne nationale est basée à Dijon, qui met en valeurs les actions des pays francophones à destination des personnes âgées. Elle accompagne également les collectivités dans leurs démarches.
Recueilli par Mona Bouneb
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