Parcours
J’ai passé un bac SVT au lycée Cournot à Gray puis j’ai intégré la prépa PTSI (physique technique et sciences de l’ingénieur) au lycée Jules Haag à Besançon. Ce n’est pas évident, c’est 2 ans avec beaucoup de travail et de sacrifices. Ensuite, j’ai passé le concours pour entrer à l’Institut supérieur de plasturgie d’Alençon (voir ci-contre). Je ne voulais pas une école généraliste. Je voulais un métier qui mêle théorie et pratique et la plasturgie est idéale pour ça. La formation reste soutenue mais c’est un peu plus léger que la prépa. J’ai suivi les 3 années en apprentissage, comme 70 % des élèves. Les autres suivent un cursus d’étudiant avec des stages. L’apprentissage est un choix mais il faut avoir une entreprise. C’était mon cas, j’ai trouvé rapidement une place à Plastigray. Dès que j’ai eu mon diplôme en septembre 2013, je suis passé en CDI. Parmi ceux qui étaient avec moi à l’Ispa, beaucoup n’ont pas encore trouvé d’emploi et certains sont partis à l’étranger.
Métier
Je suis responsable technique production. Je n’ai pas la responsabilité humaine des salariés mais j’ai la responsabilité technique de l’atelier, ce qui passe par l’amélioration continue de la production. L’atelier concerne une quarantaine de personnes, mais le passage de l’apprentissage à la responsabilité technique n’a pas été difficile parce que ça fait 3 ans qu’ils me connaissent. Je ne suis pas encore apte à 100 %, j’ai encore à apprendre, mais je connais déjà bien l’entreprise, son fonctionnement, les salariés. J’ai eu la chance d’être passé par la production et le bureau d’études. J’ai fait de la CAO (conception assistée par ordinateur) et de la rhéologie (simulation de remplissage de pièces). Savoir comment produire les pièces, comment elles sont conçues sont des aspects que j’ai toujours bien aimés. C’est un métier prenant. Quand on commence un essai, on ne s’arrête pas. Cela demande de la réflexion pour résoudre les problèmes qui se présentent. Parfois c’est compliqué, on ne sait pas trop où se diriger même si on a des méthodes théoriques qui permettent de trouver des solutions. Ce n’est pas toujours facile à gérer mais cela me plaît, c’est stimulant. Et c’est toujours sympa de voir fonctionner un moule qu’on a mis au point. Personnellement, je suis très content de ce que je fais.
Qualités
Il faut de la patience, de la motivation, être manuel, aimer le bricolage, savoir démonter un outillage et faire de la maintenance, avoir une bonne culture générique des différents domaines que l’on aborde, à savoir la mécanique, l’hydraulique, la pneumatique. La plasturgie ne touche pas qu’un seul domaine.
Commentaires
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