novembre 2014

Je travaille dans une banque

Mathieu Kilian, 23 ans, originaire de Charquemont, a été embauché au Crédit Mutuel cette année.
Photo Yves Petit

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Parcours
J’ai fait un bac ES au lycée Edgar Faure à Morteau puis une licence LEA développement international des entreprises à l’Université de Franche-Comté. J’ai effectué la 3e année en Erasmus à Edimbourg. Durant mes études, j’ai eu la chance d’être stagiaire dans l’agence CIC de Maîche, qui fait partie du groupe Crédit Mutuel. Ce n’était pas obligatoire mais je l’ai fait dans l’idée de compléter ma formation. Je me suis aperçu que cela me plaisait alors qu’à la base je me dirigeais vers l’enseignement. J’ai quand même commencé un master à l’IUFM mais je me suis rendu compte que cela ne me convenait pas. J’ai voulu me réorienter vers la banque et j’ai postulé sur le site internet du Crédit Mutuel. Deux semaine après avoir déposé mon CV et ma lettre de motivation, j’ai été reçu pour un premier entretien et des tests psychotechniques à la DRH  à Mulhouse. Après cette étape, j’ai eu un rendez-vous avec Olivier Magnin, directeur de la caisse de St-Ferjeux – St-Vit. Il m’a proposé un CDD de 2 mois puis un parcours « jeune embauché » qui implique 2 jours de formation par mois au centre de Bischenberg, vers Strasbourg. Là-bas j’étais  avec d’autres jeunes de 18 à 25 ans et les profils et antécédents étaient très différents. Il y avait des gens qui venaient de la vente, du sport, c’était large. Voir qu’ils ne sortaient pas forcément d’une formation bancaire m’a rassuré. Au début, j’ai fait de l’accueil et un peu de bureau et après 18 mois de formation, j’ai rédigé et soutenu un mémoire, qui a été suivi d’un CDI en juillet 2014.

Métier
J’ai d’abord été conseiller accueil, ce qui consiste à informer, orienter les clients. Depuis octobre, j’ai mon propre «portefeuille», ce qui signifie que je m’occupe du suivi de certains clients.

Qualités requises
La banque est assez ouverte dans le sens où elle ne recrute pas forcément des jeunes issus d’un cursus bancaire. On peut s’y épanouir en répondant à des critères autres que la formation. Je dirais qu’il faut être rigoureux et avoir la fibre commerciale. Il faut aussi être ouvert dans la mesure où l'on peut être amené à parler de thèmes très variés et parfois sensibles avec les clients : les comptes bancaires mais aussi l’assurance, la prévoyance, la téléphonie, etc. Il en découle qu’il faut être curieux  à propos de toutes les thématiques pouvant être abordées. Et puis il faut avoir le goût et le sens du contact avec les gens.
C’est aussi un métier où il faut être prêt à se former souvent. Parce qu’on aborde beaucoup de thématiques et parce qu’elles évoluent en permanence. Par exemple, je vais commencer une formation début 2015 pour approfondir mes connaissances en conseil bancaire.

Difficultés
La principale est liée à la nécessité de se mettre à jour en permanence. C’est exigeant car il y a sans cesse de nouvelles informations, de nouveaux services, des nouveautés informatiques. Dans l’agence, chacun est référent sur une thématique. Pour moi, c’est la téléphonie. Il faut absolument être à niveau parce qu’être référent signifie qu’on peut être amené à aider un collègue. Mais comme ce système génère de l’échange entre nous, c'est un plus.
Lire aussi
- les métiers de la banque
- le BTS banque, une bonne insertion professionnelle
- recrutement au Crédit Mutuel

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