Le principe reprend celui du golf. Un parcours avec des cibles, à atteindre en un nombre défini de coups, avec pour chacun un par (1). Mais ce sont des frisbees qu’il faut lancer, non dans des trous mais dans des paniers. Autre différence : les parcours sont aménagés au minimum pour respecter l’environnement. « On s’adapte au terrain souligne Christophe Pontieux, référent de la ligue de Bourgogne-Franche-Comté. On ne doit même pas casser une branche ».
La pratique est encore confidentielle, mais elle existe depuis le début des années 70 aux Etats-Unis. Elle est arrivée en France dans les années 80. Il existe des compétitions internationales et nationales (2), ainsi qu’un classement des joueurs en fonction de leur rating. Sylvain Gouge, le meilleur français, est Dijonnais. « Nous devons être 250 pratiquants en France, estime Christophe Pontieux mais c’est difficile de comptabiliser car on peut en faire librement, sans être licencié. Les parcours sont accessibles à tous et comme tout le monde peut jouer, c’est un loisir qui se pratique bien en famille ».
En 2000, Pontarlier était l’une des 4 étapes du premier National tour. Aujourd’hui, il y a 101 parcours en France, dont 6 dans la région comptant 3 à 12 paniers, aux lacs de Laives, sur le campus de Besançon, à Pontarlier (bientôt au Larmont), aux Fourgs, à la base de loisirs de la Saline à Lure et à Dijon (lac Kir).
Pour les compétiteurs, il existe des disques spécifiques, plus petits que les traditionnels frisbees de plage. « Ils permettent d’aller plus loin. Le record du monde officiel est de 338 m. En réalité, il existe 4 catégories de disques avec des critères de vitesse de bras, de glide (pouvoir de portance), de turn et de fade (trajectoires vers la droite ou vers la gauche) » précise Christophe Pontieux. Les qualités requises énumérées par Valentin Gasne, président de l’Ultimate club Vesontio, sont sans surprise : « coordination, précision, concentration et surtout expérience ». Pour maîtriser, il faut multiplier les lancers.
S.P.
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