Vaste domaine arboré en plein cœur de Besançon, le haras peut donner l'image d'un lieu réservé à un petit monde d'initiés. Pourtant, l'imposante grille à l'entrée est en permanence ouverte au public qui souhaite découvrir le monde du cheval.
«Historiquement les haras ont été créés pour fournir des chevaux de qualité aux armées. Mais cela date de Napoléon et ils ont dû évoluer. Tout d'abord en fournissant des chevaux pour l'ensemble de la société, puis à partir des années 90 en devenant Institut technique.» explique le directeur Daniel Lagneaux. Un virage qui fait du haras un lieu d'enseignement.
Initiation
ou perfectionnement
Ainsi des ateliers sont proposés pour tous niveaux dans différents domaines tels que la sellerie-bourrellerie (photo 2), l'attelage ou le travail de longues rênes, qui consiste à faire travailler le cheval sans le monter.
«Nous organisons aussi des stages pour les enfants en période de vacances scolaires» poursuit le directeur. Les professionnels qui évoluent déjà dans le monde du cheval peuvent compléter leurs compétences par des formations théoriques sur des thèmes précis, tels que l'alimentation, la reproduction ou la génétique. Enfin, des formations diplômantes sont accessibles et peuvent faire l'objet d'aides financières par le ministère de l'Agriculture.
«Beaucoup de jeunes souhaitent travailler avec les chevaux, qui bénéficient d'une vraie cote d'amour en Franche-Comté grâce à la race comtoise. Mais tous ne veulent pas faire d'équitation. Ils peuvent donc venir chez nous se former à d'autres métiers autour du cheval.»
Katia Mairey
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