Le parachutisme sportif peut paraître facile au premier abord : vu d'en-bas, avoir le courage de se jeter semble suffire. Erreur. Derrière les sensations fortes procurées par cette pratique, se cachent des techniques particulières. Depuis 1981, à l'aérodrome de La Vèze, le centre-école du parachutisme sportif de Besançon Franche-Comté enseigne les notions essentielles à l'art du saut. Ouvert les samedis, dimanches et fêtes du 15 mars au 15 novembre, il fait partie des 45 centres-écoles de France. Sa pleine saison, il la connaît durant l'été. La dizaine de moniteurs bénévoles qui enseignent le para-pchutisme proposent alors six semaines de stages. Ces derniers comprennent cinq ou dix sauts.
Avec des moyens et des infrastructures modernes, cette formation débute par l'acquisition des rudiments de base : connaissance et utilisation du matériel - savoir ranger un parachute et le préparer pour le prochain saut est capital ! - moyens de remédier aux incidents éventuels, sortie d'avion, puis premier saut sous la conduite d'un moniteur muni d'un haut-parleur. Cette partie est commune à tous les débutants. La suite devient individuelle : elle dépend de l'élève, de sa compréhension des techniques et de sa progression. Cette seconde étape consiste à acquérir des techniques pendant le saut, parce que, souligne-t-on au centre, "le parachutisme, ce n'est pas seulement se jeter, c'est aussi réaliser des figures en vol". Pour les amateurs, une seule condition : avoir 16 ans. Le centre de La Vèze encadre 4 à 7 000 sauts par an.
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