Le ministère de la Justice recrute et ne ménage pas ses effets : « Devenir magistrat, c’est exercer, au sein de l’autorité judiciaire, des fonctions à haut niveau de responsabilité, avec de multiples perspectives d’évolution ». Plus précisément, ceux qui auront franchi les portes du concours d'accès ouvert depuis le 13 janvier, se dirigeront vers « une fonction essentielle », la défense de l’intérêt général : « garant du droit et des libertés, le magistrat exerce un métier ancré dans la vie de la cité. Il rend la justice, ou défend les intérêts de la société, au nom du peuple français. En prise directe avec le quotidien des citoyens, ce métier comporte une grande dimension humaine, sociale et intellectuelle. Il requiert rigueur et éthique ».
L'entrée dans la magistrature ouvre également à une diversité de fonctions. Au cours de sa carrière, le magistrat peut changer plusieurs fois de fonction : travailler au siège en tant que juge d’instruction, puis rejoindre le parquet en tant que procureur par exemple. Cette diversité est amplifiée par les champs possibles : matière civile et pénale, pénitentiaire, économique, internationale, familiale et de protection de l'enfance.
Cette année, le concours est réformé pour « permettre un meilleur accès par les professionnels et les étudiants aux carrières de magistrat. Il prend en compte la pluralité des profils des candidats ». Il comporte moins d’épreuves, des matières au choix et privilégie les cas pratiques, épreuves plus en adéquation avec le profil de professionnels. Par ailleurs, il valorise les parcours professionnels pour les 2e et 3e concours qui s'adressent aux candidats en reconversion. De manière générale, troistypes de compétences sont recommandés : connaissance pointue du droit, aptitude à décider et grande capacité d’écoute. Il faut ajouter rigueur, probité et résistance au stress selon une élève actuelle.
Les épreuves d'admissibilité des trois concours se dérouleront du 25 au 29 mai 2020.
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