avril 2015
Travailler avec les personnes âgées
Vieillissement de la population, allongement de la durée de vie : il va forcément y avoir des débouchés dans les années à venir.
Photo Yves Petit
Mickaël Leroy n’a pas besoin d’un long déplacement pour aller travailler : il vit sur son lieu d’emploi, à Montfaucon. Ou plus exactement, son logement est au même endroit que celui des personnes âgées pour qui il a été embauché. C’est le concept développé depuis 2008 par «Ages & vie», un réseau de logements pour personnes âgées né en Franche-Comté. Ce nouveau type de «maisons de retraite» plaît : les créateurs d’«Ages et vie» ont déjà ouvert 32 lieux en Franche-Comté et en Bourgogne, annoncent deux ouvertures en 2016 et pensent étendre leur idée à d’autres régions.
Ils misent sur deux atouts. Le premier : associer les logements indépendants pour les personnes accueillies à ceux des salariés qui s’en occupent. A Montfaucon, 7 retraités ont à leurs côtés 3 auxiliaires de vie qui assurent une présence permanente, avec un roulement pour les astreintes, les week-ends et les congés.
Mais c’est surtout la conjoncture qui est favorable : «papy boom», allongement de la durée de vie engendrent des besoins plus importants en lieux de vie (maisons de retraite et Ehpad, foyers, résidences…) et donc en personnel. Des auxiliaires de vie comme Mickaël Leroy, mais aussi des cadres ou du personnel administratif, sans parler du personnel de santé (infirmiers, aides-soignants) dans certains cas.
«J’ai un diplôme d’aide médico-psychologique que j’ai passé à l’IRTS de Franche-Comté, en un an après le bac. En sortant, je n’ai pas eu besoin de chercher du travail. J’ai été embauché à «Ages et vie», là où j’ai fait mon stage» relate Mickaël Leroy.
Accompagner les personnes âgées dans leur quotidien occasionne des tâches diverses : «on s’occupe du ménage, du linge, on prépare les repas, on leur propose des animations ou des sorties». Les repas et les animations se déroulent dans un espace commun où chacun peut venir quand bon lui semble.
«Nous avons des AMP, des aides-soignants et tous types de diplômés de l’aide à domicile» indique Cindy Schwehr, l’une des quatre responsables de secteur qui encadre une trentaine de salariés auxiliaires de vie et dont le rôle est de superviser le bon fonctionnement des maisons. Qualités nécessaires : «être capable de travailler en autonomie, savoir gérer les priorités et les urgences, être polyvalent». Un auxiliaire de vie peut en effet être sollicité à tout instant, du lever au coucher, en passant par la toilette, les repas, les activités. «Personnellement, c’est un métier qui m’apporte plus que ce que je peux apporter» dit Mickaël Leroy, en évoquant les relations tissées avec les locataires.
«C’est de la maturité, de la responsabilité, de la capacité à prendre du recul» complète Zohra Touil, qui travaillait dans l’aide à domicile et qui vient d’être recrutée comme responsable de secteur.
Ils misent sur deux atouts. Le premier : associer les logements indépendants pour les personnes accueillies à ceux des salariés qui s’en occupent. A Montfaucon, 7 retraités ont à leurs côtés 3 auxiliaires de vie qui assurent une présence permanente, avec un roulement pour les astreintes, les week-ends et les congés.
Mais c’est surtout la conjoncture qui est favorable : «papy boom», allongement de la durée de vie engendrent des besoins plus importants en lieux de vie (maisons de retraite et Ehpad, foyers, résidences…) et donc en personnel. Des auxiliaires de vie comme Mickaël Leroy, mais aussi des cadres ou du personnel administratif, sans parler du personnel de santé (infirmiers, aides-soignants) dans certains cas.
«J’ai un diplôme d’aide médico-psychologique que j’ai passé à l’IRTS de Franche-Comté, en un an après le bac. En sortant, je n’ai pas eu besoin de chercher du travail. J’ai été embauché à «Ages et vie», là où j’ai fait mon stage» relate Mickaël Leroy.
Accompagner les personnes âgées dans leur quotidien occasionne des tâches diverses : «on s’occupe du ménage, du linge, on prépare les repas, on leur propose des animations ou des sorties». Les repas et les animations se déroulent dans un espace commun où chacun peut venir quand bon lui semble.
«Nous avons des AMP, des aides-soignants et tous types de diplômés de l’aide à domicile» indique Cindy Schwehr, l’une des quatre responsables de secteur qui encadre une trentaine de salariés auxiliaires de vie et dont le rôle est de superviser le bon fonctionnement des maisons. Qualités nécessaires : «être capable de travailler en autonomie, savoir gérer les priorités et les urgences, être polyvalent». Un auxiliaire de vie peut en effet être sollicité à tout instant, du lever au coucher, en passant par la toilette, les repas, les activités. «Personnellement, c’est un métier qui m’apporte plus que ce que je peux apporter» dit Mickaël Leroy, en évoquant les relations tissées avec les locataires.
«C’est de la maturité, de la responsabilité, de la capacité à prendre du recul» complète Zohra Touil, qui travaillait dans l’aide à domicile et qui vient d’être recrutée comme responsable de secteur.
Lire aussi- témoignage de Mickaël Leroy
- témoignage de Cindy Schwehr
En savoir plussynerpa.fr
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express
Ambulancier
décembre 2022
Pour rendre le métier attractif et pallier le manque de professionnels, la nouvelle formation d’ambulancier est entrée en vigueur en septembre, marquant une volonté de reconnaître l’importance du rôle tenu par l’ambulancier en tant que professionnel de santé et du transport sanitaire. Le cursus dure un peu moins de 6 mois et comprend 3 stages. De nouveaux référentiels d’activités, de compétences et de formation ont été établis autour de 7 domaines d’activités : prise en soin d’un patient, réalisation d’un recueil de données cliniques du patient, contrôle et entretien du véhicule, contrôle et entretien des matériels, équipements et installations du véhicule, traçabilité des informations liées au patient, travail en équipe, traçabilité et transmission de savoir-faire issus de la pratique professionnelle. Concrètement, l’ambulancier aura de nouvelles compétences et pourra notamment réaliser certains soins d’urgence. Pour la formation, certains candidats peuvent bénéficier d’une équivalence ou d’un allègement selon leurs diplômes ou certificats. En savoir +
Finales nationales 2022
février 2022
Les finales nationales se sont déroulées dans 64 métiers différents de 7 pôles (alimentation, automobile et engins, communication, végétal, BTP, industrie, service) et ont rassemblé près de 600 compétiteurs à Eurexpo Lyon. Cette ville devrait recevoir la compétition mondiale 2024.
46es wordskills
février 2022
La phase de compétition worldskills en cours est la 46e. Anciennement Olympiades des métiers, devenus compétition des métiers, les worldskills se déclinent en épreuves régionales, nationales, européennes et internationales. Les meilleurs de chaque phase sont sélectionnés pour l’échelon suivante (au niveau national, le 1er part aux épreuves internationales, le second aux européennes). Chaque phase met aux prise des jeunes dans de nombreuses spécialités professionnelles. Cette compétition est ouverte à tous les jeunes de moins de 23 ans, quels que soient leur statut (apprenti, lycéen, étudiant, salarié, demandeur d’emploi).
Métiers de demain
février 2022
La chaîne parcoursmetiers.tv lance une série sur "les métiers de demain". Un chiffre : pour 85 % des élèves actuellement scolarisés, le métier qu'ils exerceront en 2030 n'existerait pas encore. Dans le premier épisode, le métier de thérapeute en désintoxication digitale est à l'honneur. Ce métier d'avenir se développe pour lutter contre les nouvelles addictions à Internet.
#Rejoinsleservicepublic
mai 2021
L'Etat lance une campagne pour recruter des jeunes. Destinée à mieux faire connaître et valoriser la diversité de la fonction publique, tant en termes de secteurs, que de carrières, cette initiative titrée « travailler pour l’Etat ce n’est pas ce que tu crois » est née d'un constat paradoxal : « La fonction publique souffre d’un déficit de visibilité et d’attractivité auprès des jeunes, le nombre de candidatures aux concours ayant été divisé par deux entre 1995 et aujourd’hui. Le désir d’engagement des jeunes au service de tous, en particulier dans le milieu associatif, atteint pourtant des records. » Cette année, la fonction publique propose par exemple 100 000 postes aux jeunes. Pour les connaître : #Rejoins le service public sur les réseaux sociaux et fonction-publique.gouv.fr. Voir tout
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