Syndicats
février 2000
Code du travail, art 1L411-1: «les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet l'étude et la défense des droits ainsi que les intérêts matériels et moraux, tant collec-tifs qu'individuels, des personnes visées par leurs statuts».
Prud'hommes
février 2000
Les élections prud'homales auxquelles sont conviés à participer tous les 5 ans les.salariés, les employeurs et les demandeurs d'emploi, servent à élire des conseillers chargés de trancher les conflits individuels liés aux contrats de travail. Représentant une justice paritaire de proximité, les prud'hommes ont une utilité qui n'est plus à démontrer puisque chaque année, plus de 200 000 affaires leur sont soumises en France. Leur action commence par une tentative de conciliation et, le cas échéant, les affaires sont portées devant un juge d'instance. Il existe au moins un conseil par département (adresses à demander à la direction du Travail).
Représentation
février 2000
Outre le nombre d'adhérents, qui fluctue suivant les sources, la per-sonnalité et la popualrité des leaders de chaque centrale, qui jouent un rôle certain dans leur perception auprès de l'opinion, ou le poids de l'histoire, le moyen auquel on se réfère pour connaître l'influence des syndicats est leurs résultats aux divers élections auxquels ils participent : les principales sont les élections aux CA des caisses de sécurité sociale, les prud'homales, les élections aux comités d'entreprises et pour ce qui concerne les fonctionnaires, les élections aux commissions administratives paritaires. Résultats récents des 5 principales confédérations : Prud'homales (97) : CGT, 33,1. % - CFDT, 25,3 - FO, 20,6 -CFTC, 7,5 - CFE-CGC, 5,9. CE 97 : CFDT, 20,8 - CGT, 20,4 - FO, 12,1 - CFE-CGC, 6,4 -CFTC, 5,1 (score des non-syndiqués : 29,3 %). CAP des fonctions publiques (chiffre commun aux fonctions publiques d'Etat, Territoriales et Hospitalières, décembre 96) : CGT, 22,6 - CFDT, 19,3 - FO, 17,9 - CFTC, 3,3 - CFE-CGC, 1,4.
Les dates du syndicalisme en France
février 2000
1895 : naissance à Limoges de la Confédération générale du travail. 1906 : signature de la charte d'Amiens, texte de référence dans lequel la CGT affirme son autono-mie complète à l'égard des partis politiques.
1919 : après la guerre, un syndicalisme chrétien prend son essor et la Confédération française des travailleurs chrétiens voit le jour en novembre 1919, en s'inspirant de l'encyclique «Rerum Novarum» du pape Léon XIII relative à la condition ouvrière et sorte de char-te du catholicisme social.
1936 : après des mouvements syndicaux et des grèves importants, le patronat français et la CGT signent les accords de Matignon le 7 juin 1936. En découlent des réformes sociales promulguées par le gouvernement de Front populaire : semaine de 40 h, congés payés, conventions collectives, relèvement des salaires, délégués ouvriers.
1944 : création de la Confédération générale des cadres regroupant les agents de maîtrise, les VRP, les ingénieurs et les cadres. En 1981, elle prend le nom de Confédération française de l'encadre-ment-CGC
1948 : scission de la CGT. Les modérés, minoritaires, créent derrière Léon Jouhaux la CGT - FO (Force ouvrière). Peu auparavant, d'autres scissionnistes avaient lancé la Fédération de l'Éducation nationale.
1964 : depuis la fin de la guerre, une partie de la CFTC souhaite se démarquer de la morale sociale chrétienne, de l'Eglise et des références aux Encycliques. Devenu majoritaire ce mouvement aboutit à une scission et à la création de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) en novembre 64. 70 % des militants CFTC rejoignent la CFDT.
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