« Aujourd'hui, tout est intercommunal. Il n'y a quasiment plus de possibilités pour une commune seule qui veut des subventions d'équipement ». Odile Charoy-Fleury est agent de développement local et animatrice de l'association du Pays des 7 rivières. Depuis 20 ans, dans la zone de Rioz-Montbozon, cette dernière est au coeur des problématiques et des politiques territoriales. En 1978, l'association est née d'un des premiers PAR en France (plan d'aménagement rural), procédure qui consistait à faire réfléchir ensemble élus, associations et socio-professionnels sur les problèmes d'un territoire donné. Vingt ans plus tard, le site est encore l'un des premiers à expérimenter une nouvelle notion, le bassin de vie. « L'objectif est de faire des pro-positions de développement sur 10 ans. Pour l'instant, on cherche à mobiliser élus et population pour réfléchir en commun. Ce n'est pas évident car les gens ont du mal à s'impliquer et ce sont toujours les mêmes qui par-ticipent aux réunions». En parallèle, l'association poursuit des activités tous azimuts, transcription concrète de ce qu'on appelle développement local : de l'aide au montage de projets à l'atelier pédagogique personnalisé (formations dans le cadre de projets professionnels), de l'aménagement du temps de l'enfant à la réintroduction du canard colvert dans la mciyenne vallée de l'Ognon, d'un service de transport en bus pour les plus de 60 ans à l'organisation de concerts dans les communes de la zone. « Dans le cadre du programme européen Leader II, on travaille également avec le centre de Beaumotte qui organise des chantiers internationaux. Au-delà de rencontres avec les jeunes de différentes communes ou de leur participation aux chantiers internationaux, on cherche à mobiliser les 15 - 25 ans pour les faire davantage participer à la vie communale » indique Odile Charoy-Fleury. Ces exemples sont quelques-unes des actions menées par l'association dans tous les domaines, social, économique, touristique, ou culturel « mais, regrette Odile Charoy-Fleury, peu de gens connaissent l'ensemble de nos activités. C'est dommage car c'est vraiment du développement local ».
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