Conclusion principale, cette population cherche un compromis entre les dynamiques en cours (manger local, sain et authentique) et un emploi du temps serré. «Les 15-30 ans sont une génération qui vit dans un monde où tout va trop vite» écrit Rémy Oudghiri, directeur général adjoint de Sociovision. «Nous avons donc voulu savoir si cette rupture concernait également leurs habitudes alimentaires».
Les jeunes gardent en tête l’exemple des moments passés en famille, de ce rituel où l'on prend du temps pour être ensemble et se parler. Ils sont également critiques face aux produits transformés et construiraient leur alimentation en tenant compte des recommandations du PNNS (programme national nutrition santé) avec des messages comme "cinq fruits et légumes par jour" ou "manger, bouger". Mais leur réalité c’est aussi peu de temps pour cuisiner en semaine contre une réelle envie de le faire le week-end ; un manque de moyen qui gêne leur motivation et qui se répercute sur le choix de leur alimentation. La plupart se laisse alors tenter par le fait de manger mal et vite.
En effet, cette génération hyper connectée est exigeante et attentive aux évolutions de la société. Elle est consciente des scandales liés à notre alimentation et la plupart essaie bon gré mal gré d'en tenir compte au quotidien. Les bienfaits et méfaits des produits sur la santé font partie de ses préoccupations. Fidèle à une certaine tradition française, il y a un réel intérêt de sa part pour l’histoire des produits et des producteurs.
Ceux qui sont soucieux de leur assiette ont tendance à préconiser les petits prix, mais à faire eux même à manger.
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