janvier 2014

Le cumul des mandats : où en est-on ?

Une loi qui vient d'être votée (mais doit encore passer devant le Conseil constitutionnel) complète celles de 2000.

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Après de longs débats, le Parlement a voté une loi sur le non-cumul des mandats le 22 janvier dernier, laquelle doit encore être examinéepar le Conseil constitutionnel. En l'état, les députés ont adopté par 313 voix pour et 225 contre deux textes : le premier interdit à partir de 2017 d'être député ou sénateur et d'avoir une fonction exécutive locale (maire, adjoint au maire, président ou vice-président d'intercommunalité, président ou vice-président de Conseil général, président ou vice-président de Conseil régional). Le deuxième concerne le même non-cumul pour les parlementaires européens à partir de 2019.
Auparavant, les principales règles sur la limitation du cumul des mandats ont été imposées par les lois d’avril 2000. Elles indiquent qu'un élu local ne peut être titulaire de plus de deux des mandats parmi ceux de conseiller municipal, conseiller départemental, conseiller régional. Les fonctions de maire, président de conseiller départemental, président de conseil régional sont incompatibles entre elles. Un député, un sénateur ou un député européen ne peut exercer plus d’un mandat local parmi ceux de conseiller municipal d’une commune d’au moins 3500 habitants, conseiller départemental, conseiller régional. 
Ces interdictions n’empêchent pas l’élection, mais elle impose a posteriori un choix au député ou au sénateur. S’agissant des députés européens et des élus locaux (à l’exception des élus d’une commune de moins de 1 000 habitants), ils ont l’obligation d’abandonner leurs mandats les plus anciens.
Par ailleurs, l’appartenance au parlement français exclut de faire partie du parlement européen.
Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Concours Amnesty


novembre 2024
Amnesty international Besançon organise 2 concours pour les droits humains :
- un concours d'illustrations ouvert aux collégiens, lycéens et étudiants : il s'agit de créer une couverture de BD à partir d'une nouvelle primée l'an dernier (accessibles sur plumesrebelles.fr) avant le 24 janvier.
- un concours de nouevlles ouverts aux collégiens, lycéens, étudiants et apprentis, avant le 17 janvier. Thèmes d'écriture : les discrimnations : sources de violence ? / droits acquis : la vigilance s'impose pour les préserver / la nature a-t-elle des droits ? / l'IA : un risque pour les libertés individuelles et collectives ?
Infos sur plumesrebelles.fr

Elections européennes


mars 2024
Les élections approchent : 9 juin. Pour voter, il faut avoir 18 ans au plus tard la veille du scrutin et être inscrit sur les listes électorales d’une commune. Normalement, les moins de 26 ans sont déjà inscrits, notamment s'ils ont effectué le recensement citoyen à 16 ans. Mais si ce n'est pas le cas ou s'il y a eu déménagement depuis, il faut se réinscrire. Cette opération peut s'effectuer en ligne jusqu’au 1er mai (suivre ce lien) et jusqu’au 3 mai pour les inscriptions en mairie ou par courrier.

Prix de l'Homme debout


mars 2024
Le prix de l'Homme debout est un concours d'expression destiné aux jeunes de 12 à 15 ans organisé par le festival Livres dans la Boucle à Besançon. Il s'agit de défendre une idée en vidéo pendant 2 minutes sur le thème justice/injustice. Pour concourir, il faut participer à 2 ateliers gratuits puis envoyer son intervention via Whatsapp avant le 30 juin. 4 prix seront décernés en septembre (places de spectacles et de cinéma, carte Avantages Jeunes, rdv exclusif à Détonation). En savoir +

39-45, mémoires d'une jeunesse en guerre


janvier 2024
Radio Campus Besançon a recueilli quatre témoignages inédits de personnes ayant vécu la Seconde Guerre mondiale. Ils avaient entre 9 et 18 ans et vivaient à Besançon, Ris-Orangis ou encore Coutances. Plongez au cœur de leur histoire ! Tous les épisodes sont en ligne sur le site campusbesancon.fr.

Harcèlement


septembre 2023
De plus en plus préoccupant, le harcèlement scolaire concernerait 2,6 % des élèves de CM1-CM2, 5,6 % des collégiens et 1,3 % des lycéens selon l'Education nationale. Pour y faire face, le ministère généralise le programme Phare (Prévenir le harcèlement et agir avec respect) et insiste sur l'utilisation des numéros d'urgence 3018 (cyberharcèlement) et 3020 (harcèlement scolaire). Un plan interministériel de lutte est en préparation.
Voir tout