Lors de la dernière session des récompenses «Jeunes qui osent» en Franche-Comté, deux projets de solidarité internationale ont été primés. Deux actions récurrentes auxquelles le Crédit Mutuel, apportait son soutien par l’intermédiaire des jeunes qui les ont menées cet été.
La première est une aide à une association oeuvrant pour les orphelins roumains depuis 2000. Line, Adeline et Olga, âgées de 20 à 22 ans et étudiantes à l’Institut de formation aux métiers de la santé de Mulhouse ont porté ce projet : «L’APOR, association pour les orphelins roumains, regroupe des étudiants psychomotriciens et ergothérapeutes de toute la France. Nous intervenons dans deux orphelinats ainsi que dans une maison de retraite à Hunedoara. Dans ces orphelinats sont aussi présents des enfants handicapés. L’été, l’école étant finie, les moyens étant faibles et le personnel peu nombreux, les enfants des deux maisons ne sont pas stimulés. A la maison de retraite, les personnes âgées sont isolées et les loisirs peu diversifiés. Par nos formations, nous proposons des activités adaptées aux différents âges, personnalités et handicap et un suivi d’une semaine à l’autre et d’une année a l’autre. L’altruisme est une de nos principales motivations à mener à bien ce projet. Nous avons envie d’aider, et l’association APOR existant depuis quelques années, nous sommes au courant de la réalité des moyens là-bas et cela nous motive d’autant plus. D’autre part, étant étudiants en ergothérapie ou en psychomotricité, nous avons acquis des connaissances théoriques et pensons que cette expérience peut être très riche pour mettre en pratique nos savoir-faire déjà explorés en cours et en stage».
L’autre projet valorisé émane également d’étudiants, mais en sport. Sous le nom «Gahanga», il vit sa 4e édition. Cette année, il était porté par 8 étudiants de l’Université de Franche-Comté. Il vise «au développement des activités physiques et sportives au sein d’un village rwandais nommé Gahanga mais aussi à donner envie à d’autres étudiants de s’engager, par le biais d’un film documentaire». Sur place, les étudiants se sont appliqués à développer la pratique sportive, sensibiliser les professeurs locaux, promouvoir l’accès de tous au sport. Ils s’adressaient à 4000 personnes de 3 à 30 ans.
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