Truite du Jura en papillote, un pot au feu avec du bœuf comtois et des légumes locaux, des pizzas et pâtisseries fraiches, cuisinées sur place : ils ont de la chance les 300 internes et demi-pensionnaires du lycée professionnel Pontarcher de Vesoul (70) ! Pour la Sainte-Catherine, le 25 novembre, ils ont même droit à du pain d’épices fait maison, une tradition locale.
« Depuis plusieurs années, nous avons modifié nos approvisionnements pour privilégier les petits producteurs de la région et les circuits courts. On a introduit également des produits bio plusieurs fois par semaine » explique avec enthousiasme Florent Gavoille, le gestionnaire de l’établissement. Des exemples ? La viande est fournie par les éleveurs de la Chevillotte dans le Doubs. Les légumes ont été cultivés à Gy (70). Et chaque jour, une boulangerie vésulienne livre 700 petits pains au levain (le self du lycée accueille aussi les élèves du collège voisin) que les adolescents dévorent.
Les élèves participent
à la composition des menus
S’approvisionner en circuit court, cela implique de prendre en compte la saisonnalité pour composer les repas : « en hiver, on évite les tomates au profit du chou rouge ou des carottes ». Mais aussi un gros travail d’épluchage et de découpe des légumes. Pour Ghislaine Didierlaurent, la cheffe de cuisine, cela en vaut largement la peine. « C’est toujours plus gratifiant d’avoir des bons produits du terroir. Avec l’équipe, on est un peu parents ici. On a envie que les enfants mangent bien et qu’ils passent un bon moment avant de repartir en classe. »
À Pontarcher, les menus sont élaborés, dans le respect des équilibres nutritionnels, par une commission qui réunit l’infirmière du lycée, des parents et des représentants des élèves. Ces derniers disposent également d’une boîte à suggestions pour faire part de leurs envies gourmandes.
Nouveauté, depuis la dernière année scolaire, un menu végétarien – avec une omelette, des lentilles bio ou un pavé de céréales – est proposé chaque semaine (1). « Tous les jeunes n’adhèrent pas, reconnaît le gestionnaire. Mais, nous avons un rôle important à jouer pour les sensibiliser à la diversité alimentaire. Cela fait partie de l’éducation. »
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