Que cela soit à travers la « littérature » - qui, des enfants des années 60 n'a parcouru les aventures héroïques du scout Prince Eric? - le cinéma ou l'organisation de ses camps - sorte de référent à bien des centres de vacances -, le scoutisme a marqué le XXe siècle. 70 ans d'existence pour cette association qui rassemble 100 000 membres ; 70 ans de présence indéniable qui a su surmonter les changements inhérents à une société par définition en perpétuelle mutation. La notion de service a traversé tant bien que mal les années mais certaines valeurs demeurent. Et du boy-scout un peu idéaliste ne subsiste aujourd'hui que le côté actif et toujours prêt, au service des autres et de l'aventure.
Un esprit d'entreprise
Les scouts de France s'adressent aux enfants et jeunes de 8 à 21 ans. Par des propositions adaptées, ils répondent aux besoins et centres d'intérêt de chaque tranche d'âge. Si les plus petits partent à la découverte de soi et des autres sous forme ludique, les plus grands s'investissent dans des projets d'envergure qui vont de l'aménagement d'une commune, de la défense de l'environnement au soutien humanitaire. Le point commun de ces actions est avant tout de développer l'esprit d'entreprise, de solidarité.
Les projets et innovations 1992
Une volonté de « professionnalisme » : le renouveau du mouvement a permis de recruter de nombreux jeunes pour assurer l'encadrement des différentes sections. Ces jeunes ont tous bénéficié d'une formation adéquate, formation de type Bafa et BAFD financée dans sa grande majorité par l'association.
L'environnement, une priorité : Qu'il s'agisse de restauration du patrimoine culturel local ou de l'environnement, les scouts mettent la main à la pâte. Leurs réalisations sont nombreuses et diverses : aménagement d'un musée Marcel Aymé dans l'ancien presbytère de Villers-Robert, balisage et aménagement d'un sentier pédestre à Montlebon, construction d'un chalet à Pontarlier...
Une coopération sans frontières : Les plus âgés, pionniers et compagnons, n'hésitent pas à prendre leurs bâtons de pèlerins pour entreprendre hors de nos frontières des actions de soutien humanitaire (Mali et Niger), de restauration d'équipements communaux (rénovation d'une école en Roumanie et Italie)... De ces échanges naissent un rapprochement entra les différentes communautés et bien souvent cela se termine par l'accueil de délégations étrangères sur le sol français. Une mobilité qui n'est pas sans rappeler le but poursuivi par les constructeurs de l'Europe.
• Un accord qui fait date dans le mouvement scoutisme : le 9 février, les Scouts de France ont signé un protocole d'accord de 3 ans avec les Scouts musulmans dans le but d'établir un contrat de jumelage entre les deux organismes, au-delà de toute prérogative religieuse. Cette volonté de partenariat et d'ouverture est l'un des traits caractéristiques du scoutisme, d'aujourd'hui.
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