février 2004

« Nous accueillons des jeunes pour les aider à s'insérer »

Le foyer La Cassotte né à Besançon en 1919 est mixte depuis 1999.

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
L'autre foyer de jeunes travailleurs bisontins est l'un des plus anciens centres d'accueil de France puisque né en 1919 sous l'égide des Soeurs de la charité - qui font toujours partie du conseil d'administration. A l'époque il s'agissait de proposer un logement aux jeunes filles de la campagne qui venaient travailler à Besançon. Situé au départ 131 Grande rue, il a pris son nom de «la Cassotte» en 1955 lors de son déménagement dans la rue du même nom. Longtemps réservé aux filles, la Cassotte n'est devenu mixte que depuis 1999. « Nous accueillons les jeunes selon le principe des FJT, en souhaitant les décharger des contraintes matérielles pour qu'ils se consacrent à leur travail et les aider à s'insérer » résume le directeur, Jean-Louis Febvre. De manière générale, le foyer reçoit des 16-25 ans ayant un projet professionnel. En affinant la typologie, Jean-Louis Febvre définit 3 catégories : des jeunes qui arrivent ponctuellement pour un stage ou une mission d'intérim, « difficile à satisfaire car on est plein en permanence » ; des jeunes qui viennent de trouver du travail et sont en période d'essai « mais qui généralement restent plus longtemps car ils se trouvent bien dans l'ambiance du foyer » et d'autres qui ne peuvent pas partir pour des raisons économiques ou personnelles. « Le cas typique, c'est la jeune fille qui travaille à temps partiel et qui, si elle reste célibataire, a peu de possibilités de trouver un logement ».
A moindre échelle, le foyer est une solution pour des jeunes fonctionnaires en attente de mutation. « Nous ne nous définissons surtout pas comme des logeurs. Notre mission c'est d'abord l'accompagnement du public jeune ». Le logement est un moyen mais l'objectif c'est la socialisation, l'autonomie, la prise d'un premier emploi... Les activités du foyer se développent d'ailleurs essentiellement autour de ce thème de l'accompagnement vers l'insertion. A travers le triptyque formation, information, découverte, de nombreuses actions sont menées autour de la santé avec tout le réseau des acteurs de ce secteur (CODES, CICS...).
Autre thème privilégié, la citoyenneté : le foyer organise des réunions régulières à propos des impôts, des élections, du logement, etc. Le sport et la culture sont également conçus d'abord comme moyen d'insertion sociale, en emmenant les jeunes à l'extérieur. Sorties piscine, footing, VTT, séances de badminton avec le Volant bisontin sont organisées toutes les semaines. Même chose avec la culture : le foyer a des partenariats avec tous les théâtres bisontins, qui lui permettent de proposer des soirées entre 3 et 5 euros aux résidents. « Nous avons des jeunes d'origines diverses et beaucoup qui sont impressionnés par la ville quand ils arrivent, qui n'osent pas sortir. Une fois qu'on leur a montré, ils le font individuellement mais j'ai beaucoup d'exemples de résidents qui ne sortent pas tant qu'ils ne l'ont pas fait sous notre égide » as-sure Jean-Louis Febvre. Ce qui ne signifie pas que les résidents sont assistés, loin de là. Ils sont au contraire libres de tous leurs mouvements, le foyer demeure ouvert en permanence jour et nuit. « Ils sont adultes, majeurs, responsables et nous les considérons comme tels ». Le foyer lui-même est ouvert sur l'extérieur, notamment par l'intermédiaire du restaurant qui, chaque midi, permet un mélange de publics très divers. Ouverture à double sens selon
Jean-Louis Febvre : « les gens de l'extérieur qui viennent manger au foyer abandonnent vite les idées reçues sur les rési-dents. Les jeunes ne sont pas que ceux dont on parle dans les faits divers ».

S.P
En savoir +
FJT la Cassotte, 18 rue de la Cassotte, 25000 Besançon (03.81.80.90.01).

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Etudes, logement et caf.fr


août 2023
Les étudiants qui ont trouvé un logement peuvent se rendre sur caf.fr pour faire une demande d'aide. Astuce : Comme la Caf ne verse pas d'aide le 1er mois d'occupation, il vaut mieux signer le bail en fin de mois. Exemple : en signant le 28 août, l'étudiant a droit à l'aide au logement dès le mois de septembre, payé le 5 octobre. Mais s'il signe le 1er septembre, il n'y aura droit qu'en octobre, payé le 5 novembre. Important : faire la demande dès l'entrée dans le logement. En tardant trop, le risque est de perdre des droits.

Aide au logement


juillet 2023
Les étudiants qui cherchent un logement peuvent faire une simulation d'aide sur caf.fr. Attention : en cas de demande d'aide au logement, les parents ne peuvent plus percevoir de prestations pour leur enfant étudiant. Il est donc conseillé de vérifier que l'aide au logement est plus avantageuse que leurs prestations avant de faire ta demande.

Etudiants locataires


mai 2023
Les étudiants locataires sont susceptibles de recevoir un mail de ta Caf leur demandant s'ils conservent ou quittent leur logement pendant les vacances. Il est recommandé de répondre en se connectant sur son espace perso caf.fr.

Papernest


juin 2018
Ce site a été créé pour gérer en quelques minutes toutes les étapes administratives d'un déménagement. Gratuit, basé sur une plateforme unique, il permet à un étudiant qui change de logement durant l'été de regrouper toutes ses démarches confiées à un seul interlocuteur et un seul formulaire. Ce qui signifie "6 h de gagnées" selon les responsables de papernest qui pointent également un effet positif en termes de stress et de phobie administrative évités.

Cohabitation


mars 2018
Selon l'Insee, de plus en plus de jeunes habitent chez leurs parents. 46 % des 18 - 29 ans y logent tout ou partie de l'année, selon cette étude basée sur l'enquête «Logement» de 2013 (portant sur 36 000 logements). Entre 18 et 24 ans, deux jeunes sur trois (65 %) sont dans ce cas et ils sont un sur cinq (20 %) entre 25 et 29 ans. Après une diminution, le taux de cohabitation "parents/enfants" a de nouveau augmenté depuis le début des années 2000 (+1,4 point entre 2001 et 2013) en raison, d'après l'Insee, de l'accroissement de la part de chômeurs – notamment après la crise de 2008 – et d'étudiants chez les jeunes adultes.
Voir tout