septembre 2018

«Manipuler pour comprendre»

La prochaine fête de la science est prévue du 6 au 14 octobre. De nombreuses animations sont organisées dans toute la France. Des chercheurs, des universitaires mais aussi des associations participent à ces rencontres de vulgarisation. A l'image de François Herzig, passionné et autodidacte du pays de Montbéliard.
Dessin Christian Maucler

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
François Herzig est un autodidacte des sciences qui a commencé à s’y intéresser dans les années 80 et qui, aujourd’hui, mène des actions de vulgarisation via sa micro-entreprise Activa science, née en 2016. «J’ai débuté par la fabrication de cerfs-volants et petit à petit, cela m’a amené vers plein d’autres domaines. A commencer par les fusées, le ciel et l’espace  pour lesquels j’ai créé l’association Astu'ciel au centre social de Bethoncourt».
L’association comme la micro-entreprise seront présentes à la fête de la science, manifestation nationale dont l’édition 2018 se déroule du 6 au 14 octobre. En Bourgogne-Franche-Comté, 109 événements sont organisés (programme complet sur fetedelascience.fr), avec notamment des villages de sciences installés à Besançon, Dijon, Nevers, Sens, Auxerre, Dompierre-lès-Ormes, Le Creusot. François Herzig, lui, interviendra avec ses deux organismes à Valentigney (fabrication de véhicules à réaction) et à la Roselière, à Montbéliard (13 et 14 octobre).
La fête de la science, c’est un peu la culture scientifique hors de l’école. «Généralement, le public est très intéressé indique-t-il. Beaucoup me disent, «si on avait fait ça à l’école, ça aurait été super». L’idée est de vulgariser et démythifier la science sans formule compliquée, par l’exemple. Comme celui du samare, le fruit de l’érable, qui s’envole en tournoyant. Je montre comment il fonctionne pour ensuite en fabriquer des artificiels. La science par la manipulation plaît parce que lorsque la main travaille, le cerveau enregistre plus facilement. On est plus facilement sensibilisé».
Ajouter à cela le côté ludique de l’expérience et de la manipulation et la curiosité pour les sciences, et voilà quelques raisons qui expliquent le succès de manifestations comme la fête de la science. Il y a une demande : durant toute l'année passée, François Herzig a mené 176 interventions sur des sujets aussi variés que le ciel, le magnétisme, le développement durable, l’électricité ou l’art et la science.
En savoir plus
fetedelascience.fr

activasciences.fr

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Finale régionale de « Ma Thèse en 180 secondes »


mars 2024
"Ma thèse en 180 secondes" est un concours de vulgarisation scientifique. La finale régionale réunissait 10 doctorants
présélectionnés. Chacun a présenté son sujet de recherche en français et en termes simples, en 180 secondes chrono, à un
public de non-initiés, le tout avec l’appui d’une seule diapositive. C'était le 18 mars au Kursaal de Besançon et 3 d’entre eux ont reçu un prix :
Prix du Jury : Bertrand Kaczmarek. Son sujet de recherche en philosophie : Le mythe de la neutralité carcérale. Éléments pour une culture pénitentiaire.
Prix du public : Chloé Mercier. Son sujet de recherche biochimie et biologie moléculaire : Ciblage du Nonsense-Mediated mRNA Decay (NMD) lors de la présentation d’antigènes et la vaccination ARNm anti-cancer.
Prix des lycéens : Raniya Kefti. Son sujet de recherche en informatique : Caractérisation et modélisation de données de capteurs pour la détection d’anomalies mammaires.
Chloé et Bertrand se préparent pour la demi-finale nationale au cours de laquelle ils représenteront UBFC, les 28, 29 et
30 mars à Paris.

Science factor


juillet 2020
Le concours Science Factor récompense les meilleurs projets d’innovation citoyennes présentés par des équipes de 2 à 4 élèves de la 6e à la terminale. Ce concours high-tech est ouvert aux solutions numériques présentées par des équipes d’adolescents avec des dotations et en les accompagnant pendant un an renouvelable. Les équipes doivent réaliser une vidéo illustrant leur projet et remplir le formulaire de participation en ligne. Elles présentent ensuite leur projet sur Internet  et les soumettent aux votes des internautes, à l’issue duquel les 5 meilleurs projets de chaque catégorie sont soumis au jury qui sélectionnera 3  finalistes pour chaque prix (prix collège, prix lycée, prix Engie Energie, prix Orange Numérique, prix Handinumérique de la mission handicap Sopra Steria, prix commerce du futur d’Unibail-Rodamco-Westfield). Inscriptions entre le 9 septembre et le 31 décembre. sciencefactor.fr

Mooc culturel


mars 2020
"L'art moderne et contemporain en 8 gestes" a attiré 26400 personnes, "une brève histoire de l'art" 23000, "Louis XIV à Versailles" 16200 : les Mooc culturels de la fondation Orange sont des cours en ligne gratuits dans divers domaines. Créés avec des spécialistes d'institutions reconnues (Centre Pompidou, Muséum national d'histoire naturelle, RMN-Grand palais), ils mettent la culture à portée de tous et permettent d'apprendre chez soi. Le catalogue comprend 12 titres dont 3 nouveautés sur le téléphone, les couleurs primaires et la préhistoire qui vont ouvrir prochainement. En savoir +

La génétique en riant


mars 2016
Aborder la science de manière humoristique en BD ? Une idée pédagogique et didactique qui permet de faire connaître des sujets complexes de manière agréable. C’est ce que propose Larousse en traduisant et rééditant une idée du scientifique et auteur de bande dessinées américain Larry Gonick. Après les maths et la chimie, au tour de la génétique de faire l’objet d’un volume de 220 pages. Il aborde l’histoire de la recherche et fait le point sur les avancées en la matière de l’hérédité aux mutations en passant par les chromosomes, le code génétique, les lois… L’ouvrage s’adresse à la fois à ceux qui doivent plancher sur le sujet et aux curieux de science. En vente en librairie, 17,99 euros.

Du big bang au printemps arabe


mars 2014
Selon une enquête TNS Sofres, le savoir est important pour avoir une vie épanouie pour 56 % des Français.  Il s’agit d’une «valeur» qu’ils plébiscitent juste après la vie de famille ou la sécurité financière mais avant le travail.  Même si l’idéal humaniste de tout savoir, tout connaître n’est plus possible au XXIe siècle, le «Kilo de culture générale» publié par les Presses universitaires de France donne à chacun l’occasion de trouver en un seul volume les principales données de l’histoire humaine. Une gageure réussie en 1700 pages (et plutôt 2 kg qu’un seul) par Florence Braunstein  et Jean-François Pépin (docteurs ès lettres). Ecrit de manière très claire, organisé de façon historique, l’ouvrage peut satisfaire aussi bien le lycéen et l’étudiant, que celui qui prépare un concours pour affiner sa culture générale ou le curieux qui aime enrichir son savoir.
En vente en kiosque depuis le 26 février, 29 euros.
Voir tout