mars 2024

Avec le Suaps, le sport comme facteur d’épanouissement

Les universités proposent un vaste panel d’activités accessibles à tous les étudiants. Mots-clés à Besançon comme à Dijon : convivialité, bien-être, santé.
Photo Laurent Cheviet
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Jeudi, c’est sport à la fac. Sur le campus bisontin de la Bouloie, ça commence à midi et jusqu’à 21 h 30, une quinzaine d’activités sont proposées aux étudiants. Il y en a pour tous les goûts. Muscu, yoga, golf, gym, frisbee, volley, etc. Il s’agit avant tout de loisir. Ce qui n’empêche pas la dépense physique. En ce 13 février, dans le gymnase, ils sont 24 à se donner à fond au badminton, dans la bonne humeur. Sous la houlette de Patrick Décimo, ils enchaînent les petits matches en double mixte, pendant 2 heures. « C’est de la détente, du bien-être et du lien social s’enthousiasme le prof d’EPS. On réunit des étudiants de toutes les filières. Aujourd’hui, on a des élèves de l’IUT, de médecine, de Staps, de sciences, de lettres, de droit, des écoles d’ingénieurs ISI FC et ENSMM et des personnels de l’Université, qui ont aussi accès aux activités ! »
Ces activités physiques n’entrent pas dans le cadre des compétitions universitaires, elles aussi organisées le jeudi. Elles sont là pour permettre aux élèves de pouvoir se dépenser facilement et sans question de niveau. Selon les cas, il peut s’agir de pratique libre ou de cours, mais toujours avec un encadrement assuré par le service universitaire des activités physiques et sportives, créée par la loi Edgar Faure en 1968. Un service transversal qui permet à tous les étudiants de faire du sport presque gratuitement (l’accès annuel est payé lors de l’inscription, par la cotisation vie étudiante et de campus). Ces activités comprennent de temps à autre des sorties à coût modique : allers-retours en bus au ski, week-ends sport et nature.

Dépense physique et lien social

A Dijon, l’Université de Bourgogne, a étendu ces activités à la semaine complète. Les étudiants ont accès à une soixantaine de propositions. « On s’adresse vraiment à tout le monde insiste Samuel Pécaud, directeur du Suaps de l’UB. Notre priorité, c’est même plutôt les étudiants qui ne font pas de sport ou qui débutent. Notre objectif est de les mettre dans une optique de sport loisir, surtout sans jugement et de les valoriser par la pratique. C’est une valorisation incluse dans leur cursus, puisque ces activités donnent accès à des crédits ECTS ». Même philosophie à Besançon où le service a adopté le nom de Campus sports, plus parlant, plus attractif. La variété des propositions qui incluent du discgolf, du biathlon modifié (course à pied et tir laser) ou du golf en gymnase permet de s’adresser à un large public. Les responsables insistent sur les aspects ludiques et conviviaux. « Nous organisons également régulièrement des animations en soirée, comme la nuit de la forme ou la nuit du volley qui a attiré 200 personnes indique Florence Mériot, directrice du Suaps de l’UFC. C’est dans un esprit festif avec une approche globale qui lie sport et santé. On y parle de prévention des risques ou de gestion du stress. Toutes ces activités ont aussi un aspect social. Elles permettent de se retrouver et cela participe du bien-être ».
« Il faut avoir en tête que la vie reste difficile pour beaucoup d’étudiants ajoute Patrick Décimo. Leur permettre des activités sportives à moindre coût est important ». De ce point de vue, le Suaps lève au moins l’un des freins à la pratique sportive. Les activités sont adaptées au mieux aux personnes en situation de handicap. A Dijon, le Suaps a créé un dispositif sport santé sur ordonnance à l’attention des étudiants qui ont des pathologies, qui sont en rééducation ou en retour de maladie.
Selon Florence Mériot, la diversification de l’offre a généré une augmentation des inscrits. Même constat à Dijon, où l’on enregistre une hausse depuis la fin de la période Covid. Campus sports compte 5100 inscrits cette année (sur environ 20 000 étudiants), tandis que Dijon compte 8000 adhérents dont 7700 étudiants (sur 30 000). Il faut ajouter ceux qui font du sport en compétition (1500 adhérents FFSU à Dijon par exemple), en club ou en pratique libre, mais le nombre de ceux qui ne se dépensent pas préoccupe. « Ce qui est inquiétant, c’est ceux qui ne font pas de sport et l’écart qui se creuse entre pratiquants et non-pratiquants souligne Samuel Pécaud. On constate que la sédentarité augmente et on constate également chez les nouvelles générations une baisse des capacités physiques, de la motricité, des liens sociaux. Le sport peut-être une solution à ces problèmes et c’est aussi le moyen de vivre plus longtemps en bonne santé. L’un de nos objectifs est de former les étudiants à la pratique sportive pour qu’ils gèrent leur vie physique future. D’ailleurs les installations que l’on crée sont en accès libre ». Bon à savoir : à Dijon comme à Besançon, les espaces sportifs extérieurs sont en accès gratuit pour tout le monde.

S.P.
En photo
1, 2, 3 - Chaque jeudi, Campus sports propose un panel d'activités accessibles à tous les étudiants de Besançon, à la Bouloie.

4 - Patrick Décimo et Florence Mériot, chevilles ouvrières de Campus sports.

En savoir +
A l’UB comme à l’UFC, les activités du Suaps sont développées sur les principaux sites universitaires (Vesoul, Belfort, Montbéliard, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Le Creusot, Nevers, Auxerre)

suaps.u-bourgogne.fr

u-sports.univ-fcomte.fr

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