1 - Palmée. Justine Triet reçoit la Palme d’or au festival de Cannes pour son film Anatomie d’une chute. Elle n’est que la 3e femme à obtenir la récompense, après Jane Campion en 1993 et Julia Ducournau, il y a seulement deux ans. Pour marquer le coup, la réalisatrice se lance dans un discours contre la réforme des retraites

2 - Lutte des classes. Fin mai, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, annonce en plan de lutte contre la fraude sociale (celle des cotisations sociales et des allocations). Pascal Brice, président de la fédération des acteurs de la solidarité, appelle le gouvernement à «cesser cette petite musique stigmatisante». S’il reconnaît la nécessité de «s’attaquer à toutes les fraudes», il se désole de la différence de traitement entre les ultras riches et leur fraude fiscale et les personnes qui touchent 500 euros par mois.

3 - Terre battue. La 122e édition des Internationaux de France de tennis démarre le 22 mai sans Rafael Nadal, blessé. Les premiers tours sont perturbés par les relations internationales : l’Ukrainienne Elina Svitolina est huée pour avoir refusé de serrer la main de son adversaire biélorusse tandis que Novak Djokovic envoie un message contre l’indépendance du Kosovo dès son premier match. On avait dit pas de politique. Et le sport ? Les vainqueurs 2023 s’appellent Swiatek et Djokovic.

4 - Barrage. Le 6 juin, une explosion interne provoque l'effondrement du barrage hydroélectrique de Kakhovka en Ukraine. Il était sous contrôle des forces armées russes. Au moment de la destruction, le barrage se situait sur la ligne de front entre les forces russes et ukrainiennes. Le jour même, les deux belligérants rejettent la responsabilité de la destruction sur le camp adverse. Au moins 16 000 personnes seraient concernés par la montée des eaux provoquée par la destruction du barrage.