Entre la pandémie Covid et la guerre en Ukraine, la question du climat est passée à l’arrière-plan. Son évolution préoccupante n’en est pas pour autant freinée, comme l’a rappelé un nouveau rapport du Giec paru le 4 avril (1). Dans cette actualité, une tribune/manifeste signée de scientifiques, sportifs, personnalités, ONG et membres de la Convention citoyenne le 10 mars est aussi passée un peu inaperçue. Leur demande : instaurer l’écologie comme matière principale à l’école car « si on veut pouvoir répondre à l’effondrement du vivant et à la crise climatique, il faut des connaissances » selon Gilles Bœuf, professeur en physiologie environnementale, l’un des signataires. « L'écologie n'est pas un parti, n'est pas une opinion, mais une vraie discipline essentielle pour remettre de l'harmonie dans nos systèmes » estime-t-il. Les auteurs du manifeste rappelle que « nous savons que principalement entre 0 et 12 ans, l’enfant construit sa conscience et ses valeurs tout en passant 90 % de son temps à l’école. Nous savons également que moins de 1 lycéen sur 3 dispose d’un socle approfondi sur l’écologie et le changement climatique ». Leur idée est d’imprégner la nouvelle génération d’une réalité que les précédentes, visiblement, ne parviennent pas à intégrer.
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