Les marches pour le climat montrent que les jeunes d’aujourd’hui sont capables de s’engager et de militer. Ni plus ni moins que les générations précédentes, sans doute, mais le décrochage accru vis-à-vis des élections ne signifie pas un désintérêt participatif. Le bénévolat associatif reste stable depuis 30 ans chez les 18 – 30 ans, mais l’engagement dans des associations altruistes et militantes est quant à lui en augmentation. Selon certains sondages, les jeunes font beaucoup plus confiance aux associations qu’aux élus pour faire bouger la société. Globalement, d’après Martyn Barrett, professeur et auteur britannique, la tendance des jeunes occidentaux est aujourd’hui d’aborder les questions qui les préoccupent par des actions militantes en matière de consommation, par des protestations et des manifestations, par le biais des médias sociaux, par le recueil de fonds pour des organisations caritatives ou par le bénévolat dans la communauté. D’autres pointent un militantisme plus ponctuel et irrégulier. Toujours est-il que ceux qui veulent s’engager pour une cause qui leur parle le peuvent à l’image des 143 jeunes ambassadeurs de l’Unicef en Bourgogne-Franche-Comté.
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