« Ce festival a été lancé par la présidente de Région Marie-Guite Dufay en 2019, à l’aube du premier confinement. Au vu du dérèglement climatique et des crises successives qui touchent notre planète, l’écologie est une urgence. Nous avons donc voulu donner la voix aux citoyens pour qu’ils dévoilent leurs solutions et leurs pas en avant dans ce domaine », explique Sarah Persil, vice-présidente au conseil régional en charge de la jeunesse.
Ce festival se décline donc en deux temps : les associations, les citoyens et les collectivités ont été invités à déposer leurs projets écologiques en début d’année, qui ont été soumis à un jury. Après évaluation par ce jury composé d’élus et de partenaires, la Région a voté des subventions adaptées, jusqu’à 22 000€ par projet, pour leur donner vie. « Sur les trois éditions, 600 projets ont été accompagnés, dont plus de 200 pour 2022. Cette année, l’enveloppe totale de subventions régionales était de 500 000€ », détaille Sarah Persil.
Les projets, novateurs, encouragent le "vivre-ensemble", dans le respect de l’environnement. « La société Ulteria basée à Saint-Bris-le-Vinieux, va, par exemple, créer un jardin pédagogique sur son éco-campus. Ce chantier, qui sera participatif, va devenir un lieu de rencontre social et un outil de transition écologique », relate Sarah Persil. Les porteurs de projets ont ensuite deux ans pour réaliser leurs projets.
Des tables rondes et des ateliers journalistiques dans les lycées
Du 24 septembre au 2 octobre, les différentes structures ouvriront leurs portes au public pour montrer l’avancée de leurs projets. Mais le festival, interdisciplinaire, ne se limite pas qu’à ça. « Nous avons un partenariat avec le journal Libération : des journalistes seront présents dans cinq lycées pour travailler sur des articles en lien avec le festival », détaille Sarah Persil. Des experts nationaux sont également invités à débattre avec des lycéens lors de soirées ouvertes au grand public à Besançon, Montbéliard, ou encore Nevers. « Le festival des solutions écologiques est hors-normes, car il mobilise une région entière. C’est inédit en France ».
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