En forme d’ovale, de haricot, de croissant, le jardin de pluie (ou rain garden) existe depuis longtemps aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni mais commencent à se répandre en raison de leur utilité multiple : stocker les eaux de pluie afin d’éviter la surcharge des réseaux et les inondations lors de pluies abondantes, voire la pollution des cours d’eau, favoriser la biodiversité, renforcer la circulation de l’eau dans le sol. Ils sont adaptables en habitat collectif mais aussi en jardin privé, à seule condition de posséder un espace végétal minimum. Ces jardins sont conçus pour capter l’eau qui provient des toits, des allées d’une maison ou d’autres surfaces imperméables et la retenir temporairement, lui laissant le temps de s’infiltrer dans le sol. Pensés également pour leurs aspects esthétiques, ils intègrent plantes basses et hautes, vivaces et herbacées, roches, arbustes ligneux. Il ne faut pas oublier de construire des excavations pour retirer les surplus d’eau. Un jardin de pluie bien aménagé est peu coûteux et demande peu d’entretien.
Evidemment, il faut posséder une surface de terrain pour l’installer. Mais, en fonction de la taille de la parcelle, du type de sol et de sa topographie, le jardin de pluie peut prendre différentes formes : fossé ou noue végétalisée, bassin sec ou en eau. Pour qu’il puisse jouer son rôle pleinement, le jardin pluvial doit être conçu selon certains principes : emplacement si possible sur une pente douce de moins de 12 %, distance minimale de 3 mètres de la maison, prise en considération des gouttières et du ruissellement en provenance des terrains voisins, analyse du sol pour connaître le taux d'infiltration, taille à déterminer en fonction de la dimension du toit et des autres surfaces qui acheminent l'eau, choix des plantes intégré à l'aménagement paysager existant. La taille varie de 9 à 30 m avec une profondeur de 10 à 20 cm.
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