En dormant, on passe par des cycles d’environ 90 mn. Un cycle est composé de 5 phases : quatre de sommeil lent et une de sommeil paradoxal. Leurs durées varient en fonction de chacun et de son âge. Entre les cycles, on passe par des phases intermédiaires de semi-éveil.
Les phases 3 et 4 du sommeil lent constituent le sommeil profond, celui où une personne est le plus difficile à réveiller. Représentant 40 % du temps de sommeil, il est le moment de renforcer les défenses immunitaires et d’ancrer les informations dans la mémoire. Il est suivi du sommeil paradoxal, celui où les rêves sont le plus nombreux.
Sa durée, sa structure (sommeil lent/paradoxal), sa nécessité varient selon les personnes. Si chacun doit apprendre à connaître ses besoins, il existe quelques caractéristiques liées à l’âge. A l’adolescence, le besoin de temps de sommeil diminue mais il doit quand même être d’environ 8 h. Le sommeil arrive plus tardivement qu’à l’enfance : il est donc normal qu’un ado ait tendance à se coucher plus tard, vers 22 h : ce n’est pas seulement pour des raisons sociales (indépendance, sorties) mais aussi physiologiques. Attention quand même à cette heure de coucher : la retarder provoque un réveil plus tardif et plus difficile, lequel génère une baisse d’attention. Plus d’un adolescent sur 10 pâtirait de ce « retard de phase » et de ses effets négatifs sur sa journée, à l’école notamment. A l’âge adulte, c’est la même chose. Mauvaise quantité, mauvaise qualité, retard de phase ont des conséquences sur l’efficacité en éveil. Les différences de besoin sont plus importantes chez les adultes : il peut aller de 6 à 10 h selon les personnes. Et si l’on prend les extrêmes, l’écart va de 3 à 14 h !
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