1 - A votre santé. Le 21 avril, des lobbies agricoles et agroalimentaires s’opposent à près de la moitié des propositions émises par le Conseil national de l’alimentation dans un avis au gouvernement. Parmi les 19 mesures (sur 39) préconisées qu’ils rejettent, se trouvent la mise en place d’un affichage environnemental sur les produits alimentaires permettant de connaître le mode d’élevage ou l’alignement de la France sur la politique européenne prévoyant une réduction de 50 % de l’usage de produits phytosanitaires, pesticides et herbicides d’ici 2030. Ils bannissent l’expression «élevage intensif» et préfèrent le
mot «modération» plutôt que «réduction de la consommation de viande».

2 - Z riders. Des centaines de motards pro-Poutine se lancent dans un « rallye patriotique ». Les membres du club « Les loups de la nuit », fidèles au Kremlin, ont quitté la capitale russe samedi 29 avril. Ils prévoient de passer par l’Est de l’Ukraine pour rejoindre Berlin, leur destination finale, le 9 mai. Arborant drapeaux russes et soviétiques, ils entendent soutenir leur pays et tout faire pour « rapprocher la victoire » de la Russie. Une étape par la ville de Volgograd, est également au programme. L’ex-Stalingrad avait été le théâtre de la bataille ayant marqué un tournant dans la victoire de l’URSS et de ses alliés lors de la 2nde Guerre Mondiale.

3 - Travail au noir. En Iran, on ferme des commerces accueillant des femmes non-voilées. Des centaines de restaurants, cafés, pharmacies et autres magasins ont été mis sous scellés dans tout le pays entre le 20 et le 27 avril. Une nouvelle mesure d’intimidation du régime contre les Iraniennes qui refusent de porter le hidjab. Le 4 avril dernier, le Guide Suprême, Ali Khamenei, ordonnait à toutes les instances du pouvoir iranien, mais aussi à ses partisans, d’intervenir sans attendre.

4 - Scénario type. Grève des scénaristes à Hollywood. Ils sont des milliers à se mettre en grève suite à l’échec des négociations entre leur syndicat, la Writers Guild of America, et les principaux studios et plates-formes, comme Netflix ou Disney. Les scénaristes réclament une hausse de leurs rémunérations et une plus grand part des bénéfices générés par le streaming.