2018 a été l'année la plus chaude en France depuis que les températures sont obsevrées et enregistrées, c'est-à-dire la fin du XIXe siècle. 2018 n’a apporté aucune bonne nouvelle en matière de réchauffement climatique. Les Etats-Unis se sont retirés de l’accord de Paris (Cop 21), l’Australie a annoncé qu’elle ne pourrait tenir ses engagements. Dans l’ensemble, 9 pays sur 180 parviennent à le faire. Dans la zone européenne, seuls 3 pays (Norvège, Macédoine, Monténégro) y arrivent. Ce ne sont pas les plus gros producteurs d’effet de serre. Le rapport du Giec (Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) annonce un probable réchauffement de 1,5 °C, voire 2°, entre 2030 et 2052 avec des différences selon les régions, l’Arctique se réchauffant par exemple 2 à 3 fois plus vite. Il aura des conséquences négatives sur les vagues de chaleur, sur les espèces vivantes, sur la montée des eaux, sur les phénomènes climatiques extrêmes. Il semblerait que les engagements de la Cop 21 ne suffiraient pas, même s’ils étaient tenus, à maintenir ce cap. Car il existe également un effet d’emballement, les conséquences du réchauffement renforçant les causes. Elles ne sont pas encore toutes là : Jean Jouzel, ancien membre du Giec, pense qu’une fois la montée des eaux engagée, on ne pourra plus l’arrêter tant «l’inertie dans la mise en route de l’énorme machine océanique est grande». Les scientifiques estiment qu’il n’est pas encore tout à fait trop tard. Pendant ce temps, l'Observatoire pyrénéen du changement climatique estime que l'épaisseur de neige dans le massif pourrait diminuer de moitié et les températures augmenter de 1,4° à 3,3° d'ici 2050.
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