Une guerre peut en cacher une autre. Dans l’actualité, le conflit russo-ukrainien cède la place à l’israélo-palestinien, avec des répercussions internationales. Benjamin Netanyhaou entend se montrer intransigeant et répond au massacre du 7 octobre par un autre massacre, estimant que la tactique du Hamas de se fondre dans population ne doit pas empêcher l’armée israélienne de bombarder intensivement Gaza. Des manifestations contre l’antisémitisme ou propalestinienne s’organisent dans le monde, tandis que les dirigeants de la planète et l’ONU s’escriment à réclamer des cessez-le-feu humanitaires, une aide d’urgence à la population, un règlement concerté du conflit, une solution à deux Etats. Les Russes insinuent que les armes utilisées seraient des armes occidentales venues d’Ukraine. Les Ukrainiens rétorquent que ces armes seraient des armes prises par les Russes pendant les combats qui les auraient machiavéliquement fait passer au Hamas pour pouvoir démontrer les effets pervers des armes données à l’Ukraine. Bilan : au bout de 4 jours, 900 morts et 2616 blessés côté Israélien, 704 morts et 3900 blessés dans la bande de Gaza. 1500 combattants du Hamas auraient été tués. Près de 200 000 personnes ont fui le territoire. Chacun choisit son camp. L’ayatollah d’Iran salue l’attaque du Hamas mais nie toute implication. Les pays occidentaux et surtoutt les Etats-Unis apportent leur soutien à Israël, mais en Europe, les 27 pays recadrent la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen qui a pris parti de son propre chef en faveur de la politique de Nétanyahou. L'union européenne ne suspend pas son aide à la Palestine mais la réévalue. 
L’ONU et la plupart des pays protestent, ceux du Moyen Orient mettant en garde contre un embrasement de la région. Il a commencé à la frontière libanaise où le Hezbollah provoque des combats avec l’armée israélienne.
Le conflit est aussi un moyen pour Netanyhaou de rétablir une autorité remise en cause par une partie croissante des Israéliens et des accusations de corruption dont il fait l'objet.
Du côté de la Palestine, l’Autorité reconnue est également de plus en plus mise en cause, certains réclamant la démission de Mahmoud Abbas.
Répercussions en France. Comme ailleurs, chacun choisit son camp et l’extrême gauche se fait remarquer par son soutien à la lutte armée palestinienne. Par ailleurs, une manifestation réunit plus de 200 000 personnes contre la recrudescence des actes antisémites depuis le 7 octobre. Une conférence sur Gaza est attaquée par l’ultradroite lyonnaise. Une cinquantaine de militants identitaires de Guignol Squad s’en sont pris à coup de mortiers à une assemblée incluant de nombreuses personnes âgées.