Les vacances font partie de l’éducation. C’est en sens que le ministère de l’Education nationale soutient cette année encore la campagne de solidarité Jeunesse au plein air pour aider les enfants de milieux défavorisés à partir : «Il est essentiel de rappeler que les séjours de vacances et accueils de loisirs sont l’un des derniers espaces de mixité, où les enfants issus de milieux sociaux et culturels différents se rencontrent, se découvrent et apprennent de leurs différences. Rencontrer l’autre, c’est s’enrichir soi-même». Une volonté née en 1936 et toujours d’actualité car 36 % des 15-24 ans n’ont pas accès aux vacances. La JPA comble en partie ce manque, grâce à des partenariats avec divers organismes (agence nationale pour les chèques-vacances, CAF, collectivités locales...) et à l'appel à la générosité et au mécénat : chaque année, elle aide 25000 enfants à partir.
Organisée dans les établissements scolaires, la campagne de solidarité mobilise des enfants pour d’autres enfants en étant l’occasion de «réfléchir sur les droits des enfants et les notions de solidarité et de citoyenneté, agir contre les injustices sociales, s’engager pour plus de mixité sociale en aidant financièrement les familles modestes à offrir des vacances et des loisirs à leurs enfants». Les utilités sont multiples comme le confirment certains témoignages recueillis par la JPA. Partir en vacances, ce n'est pas seulement partir en vacances. C'est changer d'nevironnement, découvrir un ailleurs, acquérir une certaine autonomie loin de sa famille, nouer des amitiés, apprendre (par exemple à monter à cheval, à nager...), se changer les idées («je n'étais presque pas sur mon téléphone de la journée» raconte Cassie)... Certains parents y voient une encouragement et une source de motivation.
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