Ecoute et soutien, réponses individualisées, ces lignes visent toutes à résoudre les difficultés de la vie quotidienne. Dernière née de ces contacts, "Ecoute jeunes" (44.9344.94) a été lancée le 13 mai dernier par l'Ecole des parents et des éducateurs d' Ile-de-France. Elle per-met "de confier, dans l'anony-mat, ses difficultés à une écoute professionnelle". Composée de trois psychologues qui se relaient de 10 heures à 19 heures, tous les jours sauf le week-end, la nouvelle ligne reçoit déjà dix appels journaliers. Agés de 15 à 18 ans, les jeunes qui se confient appellent dans 50 % des cas à propos de sexualité. Le problème posé, le psychologue oriente son interlocuteur vers la consultation d'un spécialiste. Ligne nouvelle, mais expérience ancienne : l'Ecole des parents et des éducateurs a déjà lancé il y a 23 ans "Inter-servi-ce parents" (44.93.44.93). Aujourd'hui, 15 000 appels par an. Parmi eux, l'an dernier, 5 800 jeunes.
Autre organisme, la Croix rouge d'Ile-de-France traite à travers "Croix rouge écoute" (05.41.48.88) une soixantaine d'appels par jour. Depuis juin 1988, les jeunes qui appellent s'interrogent surtout à propos de l'ennui, de la drogue, de la boulimie, des questions de sexualité et du SIDA. Même remarque pour une autre ligne "Allo parents-ado-lescents", financée depuis 1987 par le Conseil général des Yvelines (un millier d'appels par an environ). Il existe également deux ser-vices spécialisés : ils concernent les problèmes liés à la drogue ("Drogues info services", numéro vert 05.23.13.13) et au Sida ("Sida info services", 44.62.05.05). Dans le prolongement d'un colloque organisé en 1992, tous ces services ont créé une struc-ture de concertation et d'information. Deux groupes de réflexion consacrés à l'organi-sation des services et au travail pratique de conseil se réunissent périodiquement. La concertation entre ces services aboutit à un autre avantage : les différents services n'hésitent pas à diriger des appels vers leurs collègues compétents.
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