C’est la seule structure en France à être implantée sur trois départements. «A la suite d’une conférence nationale sur la famille en 2004, où la création de Maisons de l’adolescence dans toute la France a été décidée, l’Association régionale de santé a cherché un porteur et s’est appuyée sur l’Association hospitalière de Franche-Comté pour faire naître ce projet», rappelle François Bègue, le directeur de la MDA. La structure peut répondre à différentes problématiques (mal-être, sexualité, drogue, exclusion, difficultés familiales, santé, orientation professionnelle…) grâce à une équipe pluridisciplinaire composée de 25 personnes. Après des entretiens initiaux, une orientation vers un accompagnant spécifique est proposée. «Nous ne sommes pas un lieu de soins mais nous fonctionnons comme un réseau fait de connexions qui sont autant de relais vers des structures déjà existantes (ALTAU, Centre de planification familiale, pédopsychiatre, professionnels de santé, CIO, justice…)» explique-t-il. Si elle s'adresse aux adolescents, la Maison accompagne également les parents. «Depuis les années 70, ils sont en recherche de cela». Les relations intrafamiliales, les violences, le rapport éducatif, les séparations sont donc ainsi abordées, toujours dans un même souci d'écoute : «La MDA, c’est bien plus qu’une oreille, on vient déposer ses valises et faire un bilan».
S.D.
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