1 - Désaccords. De violents affrontements éclatent en Nouvelle-Calédonie dans la nuit du 13 mai : voitures incendiées, commerces brûlés, 54 gendarmes blessés et 82 personnes interpellées. Ces émeutes, qui provoquent l’instauration de l’état d’urgence, interviennent en marge d'une mobilisation indépendantiste contre la réforme constitutionnelle examinée et votée à l'Assemblée nationale. Le texte vise à élargir le corps électoral de l'archipel, notamment pour les élections provinciales ou les référendums. Il divise les Calédoniens. Les loyalistes y sont favorables, les indépendantistes s'y opposent. Ces derniers jugent qu'avec cette réforme l'Etat cherche à "minoriser encore plus le peuple autochtone kanak", lequel est majoritaire et représente 40 % de la population, mais tend à se réduire.

2 - Encore. Le festival de Cannes débute le 14 mai plombé par l’ambiance MeToo, avec 100 personnalités qui réclament une nouvelle loi sur les violences sexuelles, tandis que Dominique Boutonnat président du CNC, et le producteur Alain Sarde
sont à leur tour accusés d’agressions. Le festival estégalement plombé par une contestation sociale du collectif de travailleurs du cinéma "Sous les écrans la dèche" qui dénonce la précarité des travailleurs de courte durée lors de festivals et dénonce également la réforme de l’assurance chômage

3 - En déplacement. Les conflits au Soudan, à Gaza et en RDC ont poussé le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de leur pays (PDI) à un niveau record de 75,9 millions à la fin de 2023, selon l'Observatoire des situations de déplacement interne. Le nombre de PDI a augmenté de 50 % au cours des cinq dernières années, précise l'ONG.

4 - Péage. Mohamed Amra, condamné à 18 mois de prison ferme, s’évade grâce à l’aide de 5 complices lors de son transfert. A un péage d’autoroute, ses complices ouvrent le feu sur les agents pénitentiaires, en tuant 2. L’homme est connu pour vol, trafic de drogue et serait lié au grand banditisme. Les hommes recherchés risquent a perpétuité.