C’est un problème de perspective : comment faire comprendre à chacun que la responsabilité collective est le fruit de responsabilités individuelles ? Que passer un appel par téléphone portable n’est rien, en soi : juste 0,6 grammes de CO2 en plus dans l’atmosphère. Mais que si l’on multiplie maintenant ce chiffre par les 3 milliards d’appels (environ) passés chaque année en France, le résultat devient vertigineux. Et l’on ne parle pas de l’ensemble de la planète. Et l’on ne parle que de téléphones portables…
Ce qui vaut dans un sens vaut cependant dans l’autre : si chacun réduit sa consommation de CO2, les petits efforts s’ajoutant en constituent un grand. C’est l’objet de campagnes menées par la Fondation Hulot ou l’Ademe. On peut résumer les principaux points :
- privilégier les transports doux ou en commun
- en voiture conduire plus souplement et moins vite, éviter les déplacements automobiles inutiles
- tenir compte de la consommation énergétique lorsqu’on achète un nouvel appareil ou une nouvelle voiture et réfléchir avant chaque achat à choisir le produit le mieux adapté à nos besoins.
- utiliser des lampes à basse consommation qui brûlent 8 fois moins d’énergie et durent 5 fois plus longtemps.
- privilégier les énergies renouvelables au moment de changer de chauffage
- économiser l’électricité en éteignant les appareils autant que possible
- baisser son thermostat d’un degré…
Outre les effets de moindre rejet de CO2, ces petits gestes peuvent permettre à chacun de diviser sa facture énergétique par deux.
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