Qu’est ce qui vous vient à l’esprit au moment de tirer le bilan de ces 12 années au Crij ?
Cela a représenté une belle rencontre humaine collective avec des femmes et des hommes au service de la jeunesse franc-comtoise. Cela ne concerne pas seulement le Crij dont j’étais président, mais aussi l’ensemble du réseau information jeunesse déployé sur tout le territoire franc-comtois. Que ce soit en Haute-Saône, dans le Jura, dans le Territoire de Belfort ou dans le Doubs, ce réseau assure une vraie mission de service public à disposition des jeunes et de leurs parents.
En tant que responsable politique, considérez-vous que l’info jeunesse a encore un rôle à jouer aujourd’hui ?
Au-delà du Crij, j’estime que les missions de service public sont importantes et que dans ce cadre, il y a des structures associatives qui sont de vrais partenaires des collectivités pour les mener à bien. Les collectivités locales ne peuvent pas tout gérer seules. Dans la région, nous avons la chance d’avoir des associations qui répondent présent. Le Crij en fait partie ; il a toute sa place. Son expérience est utile pour accompagner les politiques jeunesse et être un relais entre les collectivités et le grand public. C’est pourquoi il était important pour moi de partir une fois la fusion effective et actée et non pas avant, avec le risque de laisser la structure dans une situation de fragilité.
Le réseau IJ est un outil au service des jeunes. Avez-vous un message à leur adresser ?
Même s’ils ont des centres d’intérêt importants en matière de sport, de loisirs, de culture, j’ai bien conscience que l’accès à l’emploi est difficile et demeure la principale préoccupation. Dans cette optique, les structures telles que le Crij doivent continuer à travailler, pas seules mais en partenariat, pour faciliter les accès aux stages, à l’apprentissage, à la formation. Les rencontres jobs conduites sur l’ensemble du territoire avec des partenaires tels que les missions locales montrent que l’on peut réaliser des actions communes efficaces et qu’il faut essayer de répondre ensemble à une problématique qui concerne les jeunes, mais pas seulement. Je pense que le rôle du réseau IJ est d’être une interface entre les collectivités, les professionnels de l’emploi et les jeunes.
Personnellement, êtes-vous satisfait de ces 12 années ?
Etre président, c’est être bénévole aussi ai-je pu avoir parfois le regret de ne pas être aussi présent que je l’aurais souhaité. On aimerait aussi souvent que les choses avancent plus vite. Mais cela a été enrichissant avec de nombreuses réussites. Et j’aimerais ajouter que ces réussites sont passées par le Conseil régional et notamment sa présidente, Marie-Guite Dufay, qui a toujours cru au Crij et à ses compétences. Or se sentir soutenu est essentiel. On peut avoir toutes les idées qu’on veut, elles sont inutiles si on n’a pas les moyens de les mettre en œuvre.
Recueilli par SP
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