"C’est mon grand-père qui s’est lancé avec un élevage de chèvres pour faire du fromage” raconte Florent Bourdier. Aujourd’hui l’entreprise familiale regroupe 3 générations. Florent, 27 ans, a une sœur et deux frères ; leurs parents Bernard et Gisèle sont là, de même que les grands-parents Emile Bourdier, 81 ans, à l’origine de l’exploitation et sa femme Marie. “
On vit tous sur place” indique Florent. En 47 ans, l’activité s’est diversifiée : des sangliers sont venus rejoindre les chèvres tandis qu’au fromage se sont ajoutés lait, yaourts, fromage blanc, farines, légumes, pommes, charcuterie mais aussi vêtements à partir de la laine de chèvres angoras (chaussettes, chaussons, écharpes, bonnets…). Sept chambres d’hôtes et une auberge qui sert en grande majorité les produits de la ferme complètent le tableau.
“Même les sangliers sont en agriculture biologique précise Florent.
Ils servent à écouler le petit lait…” La vente directe permet de baisser les prix même si
“on reste un peu plus cher que le non-bio”. Mais pour étendre une clientèle qui connaît la ferme
“essentiellement par bouche à oreille”, ils participent à l’association Agro bio conso qui existe depuis 4 ans, principalement en Franche-Comté et en Charentes Maritimes. Le principe : les commandes des consommateurs sont passées sur le site
agrobioconso et sont regroupées dans des dépôts répartis dans la région (il en existe une dizaine). Les livraisons sont effectuées aux dépôts une fois par quinzaine par un agriculteur partenaire. Les clients viennent y chercher leurs paniers. Ce mode de fonctionnement permet de grouper les commandes, mutualiser les déplacements, raccourcir le circuit de distribution, baisser les prix. Et pour les agriculteurs d’augmenter la clientèle potentielle pour des produits frais et locaux.
“Même si actuellement on ne peut pas tellement faire plus” souligne Florent Bourdier.
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