1 - Anyone for tennis ? Alors que les cendres sont encore chaudes et que les fumées incitent les autorités à demander à la population de rester chez elle, les organisateurs de l’open d’Australie de tennis à Melbourne pèsent le pour et le pour et décident de maintenir le tournoi. Les premiers matches sont terribles pour les joueurs. Cela dit, il n’y aura pas de compétition sportive sur une planète morte.

2 - China down. En début d’année, l'organisation Human Rights Watch sort son rapport annuel et révèle : «Le gouvernement chinois mène une intense offensive contre le système international de protection des droits humains», « la plus intense qu'on ait vue depuis l'émergence de ce système au milieu du XXe siècle» et «utilise son influence économique croissante pour museler les critiques».

3 - L'Iran nie. Le 3 janvier, le général Qassem Soleimani est tué par une frappe américaine à Bagdad. Le 8, l’armée iranienne abat un Boeing 737 ukrainien et nie être responsable. Le 11, elle avoue. Des manifestations de contestation éclatent. Le président Hassan Rohani prend les choses en main et appelle une réconciliation nationale : "Le peuple est notre maître [...] et nous sommes ses serviteurs. Le serviteur doit s'adresser au maître avec modestie, précision et honnêteté". Les élections législatives approchent.

4 - Retraite. Le président Emmanuel Macron a demandé au gouvernement «des propositions claires pour améliorer la déontologie» des forces de l'ordre, confrontées à de nouvelles accusations de violence.