1 - Haine en ligne. Le 9 juillet, l'Assemblée nationale a voté la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia pour mieux lutter contre la haine en ligne : plateformes et moteurs de recherche auront l'obligation de retirer les contenus «manifestement» illicites sous 24 heures, sous peine d'être condamnés à des amendes allant jusqu'à 1,25 million d'euros. Sont visées les incitations à la haine, à la violence, les injures à caractère raciste ou encore religieuses.la nouvelle loi requiert la coopération des «accélérateurs de contenus» que sont les principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, Snapchat, notamment). «Ce qui n'est pas toléré dans la rue ne doit plus l'être sur internet».

2 - Ze en ligne. Sur Twitter, c’est la mode des pseudos en Ze : Ze Don Bernardo, Ze Messi, Ze New bigoudi. L’histoire remonte à 2016 quand le journaliste d’investigation Denis Robert a révelé les noms d’utilisateurs anonymes qui se présentent comme ultra-libéraux et anti-socialistes et délivrent fake news et insultes sous prétexte de pensée libre. Gênés par ces révélations ils ont désormais recours à des surnoms (selon eux) avec  un Ze référence au premier d’entre eux Zebodag. La plupart seraint des traders expatriés.

3 - Modèle. Début juillet, Nike a retiré  un modèle de chaussures frappé d’un ancien drapeau américain « Betsy Ross », emblème cerclé de 13 étoiles blanches. Apparemment, ils ne savaient pas qu'il s'agit d'un symbole de l’esclavagisme encore utilisé par les suprémacistes.

4 - Violences faites aux femmes. Le gouvernement s’attaque au féminicide : nouvelles places d'hébergement d'urgence, «procureurs référents spécialisés», possibilité de déposer plainte à l'hôpital, expérimentation de chambres d’urgence dans les tribunaux, bracelet : le gouvernement a annoncé le 3 septembre, à l'ouverture du «Grenelle contre les violences conjugales», ses premières mesures pour endiguer ce fléau, suscitant des réactions mitigées chez les associations.