1 et 2 - Ça se corse en Russie. La tentative d'invasion ou opération spéciale ou guerre menée par la Russie prend une tournure de plus en plus obscure à mesure que les troupes peinent à atteindre les objectifs. Enervé, Poutine laisse entendre qu’il pourrait utiliser l’arme nucléaire. Puis le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov, dit que ce sont surtout les occidentaux qui y pensent. Des négociations ont été entamées : Poutine veut la Crimée, une Ukraine neutre et indépendant, et un gouvernement ukrainien dénazifié (sur ce point, on ne comprend toujours pas bien ce qu’il veut dire). Pendant ce temps, les Russes jouent avec les couloirs humanitaires, proposant d’en ouvrir en direction de la Russie et la Biélorussie puis accusant l’Ukraine de refuser. Certains civils finissent par être évacués mais la Croix Rouge indique avoir évité au dernier moment une route minée par les Russes.Quelques manifestations antiguerre apparaissent en Russie mais la grande majorité de la population reste favorable à son président et sa politique. Même les athlètes qui circulent dans les compétitions et les expatriés qui ont accès aux informations « occidentales » restent fidèles. Le tennisman franco-russe Alexandre Sidorenko parle même de traitement médiatique partial et antirusse.

3 et 4 - Ça rue en Corse. Le militant indépendantiste corse et assassin du préfet Erignac est violemment agressé à la prison centrale d’Arles. Cela déclenche la colère d’une partie de la population accusant l’Etat français d’un défaut de protection et en profitant pour parler à nouveau d’autonomie de l’île. Gérard Darmanin est envoyé au front et évoque une autonomie possible d’ici fin 2022. Les nationalistes disent rester prudent et examiner ce que cela signifie. Il est surtout espéré une fiscalité différente.Le militant meurt le 21 mars et lors de son enterrement, une nouvelle polémique est déclenchée, les Corses accusant des CRS d’avoir chanté la Marseillaise.