1 - Mâle alpha. Luc Alphand, ex-skieur, ex-vainqueur du Paris-Dakar fait scandale en posant avec des trophées de chasse en Russie : mouflon, grizzly. Polémique sur les réseaux sociaux.
2 - Décalage horaire. Changement d'heure d'hiver 2016 : dimanche 30 octobre, 3 heures devient 2 heures.
3 - Papier. 25 octobre, journée mondiale sans papier.
4 - Ceta n'y rien comprendre. Un peu d'histoire : les prémisses de l'accord Ceta remontent à 2004. Lors du sommet entre l'UE et le Canada, les responsables politiques programment un "accord visant à renforcer le commerce et l’investissement". Son élaboration et surtout les négociations ont demandé tellement de temps que la mise en application est prévue pour 2017. Mais avant, il faut ratifier le traité des deux côtés de l'Atlantique et pour l'Union européeenne, cela passe par l'accord de tous les parlements. Or, en avril 2016, le parlement de Wallonie annonce son refus de le voter, puis confirme son opposition en octobre, à l'inverses des autres parties belges. Le veto wallon bloque la signature du Ceta par la Belgique et, en conséquence, par l'UE.L'incapacité des Belges de se mettre d'accord sur une position commune fait capoter le sommet Canada-UE. Avant un retournement de situation éclair : le parlement fédéral belge approuve le traité le 28 octobre 2016, après que le parlement wallon a obtenu des clarifications à propos de dispositions relatives à la clause de sauvegarde pour les produits agricoles et au mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États. Ceta est signé le 30 octobre à Bruxelles.Selon l’UE, cet accord économique et commercial global «offrira aux entreprises de l'UE des débouchés commerciaux plus nombreux et de meilleure qualité au Canada et soutiendra la création d'emplois en Europe. Il supprimera les droits de douane, mettra fin aux restrictions en matière d'accès aux marchés publics, ouvrira le marché des services, offrira aux investisseurs un environnement prévisible et aidera à prévenir la copie illicite d'innovations ou de produits traditionnels de l'UE. L'accord respectera pleinement les normes européennes dans des domaines tels que la sécurité alimentaire et les droits des travailleurs. Toutes les garanties nécessaires ont été prises pour que l'accord ne génère pas de bénéfices économiques au détriment de la démocratie, de l'environnement ou de la santé et de la sécurité des consommateurs». Le principal point de l'accord faisant l'objet de critiques est celui des tribunaux arbitraux qui, selon les opposants, permettront aux entreprises d'attaquer les législations allant à l'encontre de leurs intérêts, ce qui entraînerait l'abaissement du niveau des normes sanitaires, du travail, environnementales.
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